Le public a massivement assisté à la présentation des trois pièces mises en scène par des icônes du théâtre le 27 mars 2016 au Centre Culturel Camerounais(CCC). En présence du Ministre des Arts et de la Culture, Pr.Narcisse Mouelle Kombi.
C’était pourtant un dimanche, et jour de fête de pâques. Mais le public a répondu massivement présent à la célébration ce 27 mars 2016, de la journée mondiale du théâtre au Centre Culturel Camerounais à Yaoundé. Trois pièces camerounaises ont été présentées au public au cours de cette journée : D’abord « l’affaire Ngouom Ngouom », tirée de la pièce « Bogam woup » de Pabe Mongo, mise en scène par Ali Mvondo.
Puis suivra la pièce « Johnny Just come », écrite par Jude B.Tangwa et créé par le théâtre universitaire de Yaoundé 1. La mise en scène de cette pièce a été assurée par le Dr Tume Fondzeyuf Keneth. La dernière pièce, sans doute la plus applaudie est « Salade de fruit » de Patrice Ndedi Penda, mise en scène par Ambroise Mbia, le vice-président de l’Institut Internationale de théâtre.
Au sortir de la présentation de « Salade de fruit », Ambroise Mbia a expliqué qu’« A travers cette pièce le public découvre Patrice Ndedi Penda, un auteur célèbre à l’étranger certainement parce qu’il a gagné le grand prix du concours de Rfi du théâtre. C’est un auteur qui écrit pour la scène c’est pour cela que j’ai accepté d’assurer la mise en scène de cette pièce, et surtout aussi d’animer des ateliers parce qu’en fait ce que vous avez vu là, c’est une mise en scène certes, mais en même temps ça me donne l’occasion de former les jeunes.
Après trois semaines de préparation, on a abouti à ce travail qui a été présenté ce soir devant monsieur le Ministre des Arts et de la Culture qui nous a fait l’honneur pour la première fois de célébrer la journée mondiale du théâtre, et c’est un grand plaisir pour nous, un plaisir inoubliable ».
S’agissant de l’état de santé actuel du théâtre camerounais, Ambroise Mbia estime tout simplement qu’« il faut se réjouir que nous ayons aujourd’hui un Ministre qui aime le théâtre » car « le théâtre avait besoin d’une dynamique, et cette dynamique je crois qu’elle est trouvée » dit-il.