Les imbroglios on en vit tous les jours. Mais la patience est un chemin d'or dit-on souvent. L'histoire que nous relayons dans ce contenu révèle comment nos faits et gestes peuvent être mal interprétés par nos interlocuteurs et notre entourage. C'est le confrère du journal du Cameroun qui relate l'histoire qui peut impacter un tiers.
« Le chauffeur qui était mis aux petits soins par son employeuse, a vu en cela des gestes d’amour et a voulu que leur relation passe à une autre étape. Il se prénomme Désiré. Et il a cru se faire désirer par sa patronne. Or, celle-ci trouvait juste qu’il était de bon ton de montrer quelques signes de générosité à son chauffeur. La scène se déroule à Yaoundé. La prénommée Mercy est un haut cadre qui n’est pas mariée et vit seule.
Elle a opté pour le choix d’un chauffeur pour ses activités. C’est ainsi qu’elle recrute Désiré. Elle offre à ce dernier un salaire mensuel de 150.000F. Ajouté à cela, elle fait preuve d’une grande générosité envers son chauffeur, question pour lui de se sentir épanoui dans son travail. Ses actes de générosité incluent des cadeaux à son chauffeur. Elle va plus loin et l’invite très souvent à table lorsqu’elle s’arrête dans un restaurant.
Le chauffeur voit en ses marques d’affections des signes d’attirance que la dame lui envoie. Mais, il n’en est pas certain. Il décide alors de « tâter le terrain ». Ça commence par arrêter de l’appeler madame mais employé plutôt son prénom, Mercy. Et chaque fois qu’il l’appelait sa patronne Mercy, elle ne manifestait aucun mécontentement. Ce qui a donc mis Désiré en ‘confiance’ et l’a encouragé pour la prochaine phase. Prenant le taureau par les cornes, il commence à envoyer des messages d’amour, « Je pense à toi chaque jour. Je dois confesser que jamais une seconde ne passe sans que je ne pense à toi. Ma beauté, je ne peux plus attendre d’être avec toi ».
Le message serait arrivé à bon port et n’a pas laissé Mercy indifférente. Elle n’a pas pu réagir à l’immédiat car elle recevait des partenaires d’affaires venus d’Europe. Juste après cela, elle a invité son chauffeur à la retrouver dans son bureau. C’est tout beau, confiant et souriant qu’il s’y est rendu. Arrivé dans son bureau, Mercy n’a pas mentionné un seul mot, mais est directement passée à l’acte. Elle a arraché la clé de son véhicule de la main du chauffeur, puis lui a demandé de libérer les lieux.»