L’irresponsabilité des parents ne cesse de choquer. On se demande comment certains géniteurs et génitrices arrivent à agir de telle sorte, quitte à mettre la vie de leur enfant en danger.
Nous avons appris qu’une mineure a été chassée de la maison par ses parents. La petite erre actuellement dans les rues de Yaoundé.
Elle s’appelle Biloa Seguelene Royale. La citoyenne est âgée de seize (16) ans, mère d'un bébé.
Elle « vagabonde en ce moment dans les rues de Yaoundé. L'adolescente dit avoir été chassée de la maison à Ebolowa par sa mère alors qu'elle souffrait de la chaude-pisse ».
Lorsqu’on lui a posé la question, Biloa déclare « avoir également été chassée du domicile de sa tante à Yaoundé qui rencontrait des difficultés à nourrir ses propres enfants ».
« C'est dans la chambre d'un bon samaritain qu'elle a trouvé refuge. Son bébé lui a été arraché par le géniteur qui se trouve du côté de la ville de Douala selon toujours ses propres dires. Attendons voir les réactions des services de la protection de l'enfance et du ministère de la Femme et de la Famille », conclut notre source.
Douala : elle est jetée dehors pour son refus de coucher avec le mari de sa tante
Une jeune camerounaise a raconté sur les réseaux sociaux une histoire touchante. Elle est orpheline et affirme dormir dans la rue, mise hors de la maison de sa tante après avoir refusé de coucher avec son mari.
« Bonsoir je m'appelle Joyce, j'ai 19 ans je viens de la région du Nord-Ouest, j'habite à Douala je suis orpheline de mère et de père. Je vis à Douala avec ma tante, son mari et 04 enfants. J'ai arrêté l'école il y a longtemps car ils il n'y avait personne pour payer ma scolarité.
Alors j'ai commencé à travailler dans un salon de coiffure à Sarlon en tant qu'apprentie. Il y a 3 semaines, le mari de ma tante entre dans ma chambre et est triste. Il veut me parler alors quand je lui ai demandé, il m'a dit si je voulais terminer ma formation à Sarlon je vais devoir coucher avec lui avant qu'il me paie mon travail.
Et que si je refuse, il me renvoie hors de la maison. J'habitais à Logpom mais comme il me renvoie hors de la maison, j'ai dû aller rencontrer un ami à Ndobassi pour y passer la nuit pendant qu'il va retrouver ses amis et le jour où sa copine voudra lui rendre visite, je n'aurai pas d'autre choix que de dormir dans la rue ».
Nous avons appris plus tard qu’un homme touché par la situation de cette jeune fille, a proposé de prendre un logement pour elle qu’il règlera pendant une année.