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Yolande Bodiong grille la politesse à Mitoumba qui a humilié la CRTV

Yolande Bodiong dit ses quatre vérités aux producteurs camerounais

Mar., 19 Juil. 2022 Source: www.camerounweb.com

• Ebenezer Kepombia s’est plaint récemment

• Il déplore le manque de valorisation des films par les médias camerounais

• Yolande Bodiong évoque le sujet quelques heures après



Le Cameroun regorge beaucoup de talents et le cinéma est l’un des domaines les plus prisés. Cependant, les médias ne valorisent pas les œuvres. C’est la principale conclusion d’un échange entre le producteur camerounais Mitoumba Ebenezer Kepombia et d’autres réalisateurs sur le réseau social Facebook.

« Mani Fabrice, comment expliquer qu'entre 2021-2022, le Cameroun a produit plus de dix (10) séries de bonne qualité technique et qu’aucune ne soit diffusée à la Cameroon Radio Television (CRTV). Mais par contre, ces mêmes séries sont diffusées sur la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) en Côte d'Ivoire ? », c’est par ces mots que la discussion a commencé sur la page "Ciné Actu 237 Blog".

Le producteur Ebenezer Kepombia a répondu : « Si tu ne veux pas avoir le cancer du cerveau, ne vends pas un contenu à cette chaîne (Cameroon Radio Television, ndlr). Le paiement, c'est comme le retour de Jésus-Christ qu'on annonce depuis des siècles et des siècles ».

A sa suite, un autre réalisateur camerounais du nom de Benjamin Eyaga a ajouté : « Merci beaucoup Mitoumba Ebenezer Kepombia. Toi tu as même eu la chance d'arriver jusqu'au paiement. Même si elle ne te paye jamais, tu as même eu la chance d'arriver jusque-là. Rien que pour cela, remercie tes ancêtres ».

Au lendemain de cet échange suivi probablement par Yolande Bodiong, présidente directrice générale (PDG) de SUN PLUS TV, cette dernière s’est adressée aux producteurs camerounais.

« Ce n'est pas parce que votre série est belle qu'elle va être achetée dans vos maisons. Il faut vendre, allez dans les marchés internationaux et salons de l’audiovisuel pour rencontrer les distributeurs. Quand on vous parle du Discop par exemple, les producteurs trouvent que c'est cher de payer un billet d'avion et l’inscription », a commencé Yolande Bodiong.

La Camerounaise estime que « quand on voit grand, on prend les risques en investissant. Cyrille Bojiko a eu l'habitude de conduire des délégations avec facilitations d'obtention de stand et visas. Combien de producteurs se sont inscrits ? Par ailleurs, les chaînes de télévision camerounaises vont acheter avec quel argent ? Pour vendre à qui ? Si vous même producteur n'arrivez à trouver des financements, qui va faire la magie ? », leur demande-t-elle.

La propriétaire de télé Yolande Bodiong conclut que « par ailleurs, nous ne sommes plus à l'ère de la distribution CAD. Vous produisez puis vous cherchez à qui vendre. Aujourd'hui là, tu dois vendre avant de produire ».

Source: www.camerounweb.com