«KDT » ça vous dit ? En 2015, ce titre a été un succès sur la scène camerounaise du Rnb. Un tube signé Dynastie le Tigre, Michael Kiessou et un certain… Yvich. Sa voix greffée au refrain de cette chanson a fait sensation. Un cocktail de décibels fluets à vous faire perdre la tête.
L’attraction virale pour la chose musicale, c’est à son père qu’il la doit. Si l’originalité de Richard Bona l’a laissé sans voix, les shows de Manu Dibango l’ont incité à sortir du lot. Autodidacte à la base, ses premiers beats étaient loin d’être nazes. Au regard de ses oeuvres, l’ancien élève du collège de la Retraite de Yaoundé aurait pu être dessinateur, poète, pianiste mais sa fibre artistique s’est nouée pour la musique.
A la suite de son baccalauréat B (option économie, en 2009), son cursus universitaire n’a pas freiné sa carrière sanctionnée par un master (marketing- commerce-vente en mars 2016). Entre des collaborations avec de nombreux artistes (Tenor, Mink’s, Les Featurist, Dynastie le Tigre, Michael Kiessou, Philjohn…), celui que des fans surnomment Vichy a intègré le label Hope Music Group en 2013.
Dans un alliage de Rnb, afrosoul, electropop et de bien d’autres rythmes, son savoirfaire illumine de nombreuses scènes où ses proches ont de la peine à reconnaitre ce garçon plutôt réservé au quotidien.
Aujourd’hui c’est en chanteur, auteur-compositeur, qu’Yves- Daniel Kwa Ngangue (à l’état civil) prouve qu’il compte parmi les artistes de l’heure et cela n’a rien d’un leurre. Pour preuve, son EP de huit titres, « Jabea », disponible en ligne cette année fait déjà un tabac. D’ici là, il prépare des featuring avec des artistes locaux et internationaux et un single à sortir dans les bacs dans les prochaines semaines.