Shado Chris
Bonjour Shado Chris, présentez-vous à nos abonnés s’il vous plaît.
Bonjour ici Christian Falé plus connu sous le nom de Shado Chris, arrangeur et artiste chanteur. J’ai 28 ans, je ne suis pas marié, pas d’enfants et célibataire pour le moment. J’entame ma carrière musicale en tant qu’artiste.
Vous êtes considérés comme le meilleur Beat Maker d’Afrique. En quoi ça consiste et quelles sont vos meilleures collaborations ?
« Beat Maker » est un mot pour désigner les arrangeurs. A la base c’est un terme qui nous vient des Etats Unis pour désigner ceux qui créent et conçoivent de la musique sur laquelle les artistes vont chanter.
En fait un Beat Maker a une bande de beats, d’instrumentaux que des artistes peuvent acheter et par la suite utiliser pour créer des chansons. Aujourd’hui on appelle Beat Maker tous ceux qui font de l’arrangement musical. Mes meilleures collaborations sont celles avec Black Kent (Champions), Kiff No Beat et Serge beynaud ( C’ nous les boss )
En parlant de Kiff No Beat est ce que vous vous considérez comme un pilier du hip hop africain vu que vous êtes celui qui est derrière leur montée en puissance ?
Je ne me considère pas en tant que quoi ce soit. Moi je fais ma musique et si ça plait aux gens DIEU MERCI. Et s’il me considère comme le pilier du hip hop en Afrique, DIEU MERCI encore. Je vais continuer en tout cas de pousser le hip hop et la musique en général vers le haut, donner le meilleur de moi-même pour vraiment faire progresser l’Afrique.
Nous avons appris que vous avez signé un contrat avec Boss Playa. Pouvez-vous nous en parler ?
Boss Playa c’est une maison de production où j’ai signé depuis janvier 2015. C’est par la suite que les titres comme « Jahin » sont sortis. Boss Playa avait remarqué mon travail depuis le temps et ils ont vraiment apprécié le fait que je me batte pour la musique de mon pays en particulier et la musique africaine en général ; c’est pour ça que j’ai rejoint sans hésiter leur label.
D’ailleurs je suis ravi et je n’en demandais pas moins pour ma carrière musicale car moi-même j’avais remarqué la rigueur et l’acharnement de ce label pour la promotion de la musique affricaine.
Coller la petite a aujourd’hui plus d’un million de vues sur Youtube. Que pensez vous de cette chanson ?
En côte d’ivoire les gens aiment beaucoup cette chanson. Ça me plait bien. C’est quelque chose d’assez rythmé. Je pense que le succès de la chanson vient d’abord du thème et puis de la manière dont Francko « a posé le son ». Tout ça est très stratégique en plus le son est très technique. J’apprécie le geste de l’artiste
Envisagez-vous une collaboration avec un artiste camerounais ?
Moi je suis ouvert à toute proposition. Tant qu’un artiste fait bien son travail et est talentueux je suis toujours ravi de pouvoir travailler avec lui. Que personne n’hésite à me contacter.
C’est votre première fois à Yaoundé. Comment vous sentez vous ?
Je me sens très bien même comme il pleut depuis mon arrivée. La ville et toute l’ambiance autour me plaisent. J’aime beaucoup l’accueil chaleureux que nous ont réservé les camerounais et je les en remercie pour cela.
Quelle (s) découverte (s) avez-vous faîte ici ?
Je n’ai pas vraiment eu le temps de tourner pour découvrir les coins hype de la capitale. Par contre j’ai mangé un plat local : le Ndolè que j’ai vraiment aimé.
Quelle est votre actualité ?
Je prépare la sortie d’un single. Il précèdera la sortie de mon premier album intitulé « Thank God ». Comme son nom l’indique, cet album est un remerciement au Seigneur pour le don qu’il m’a donné. En effet je n’ai pas fait d’études particulières dans le domaine de la musique, mon talent vient du ciel.
Dernier mot pour nos abonnés ?
Je remercie Yaoundé C’Koment pour m’avoir permis de m’exprimer. J’encourage tout le monde à lire ce magazine tenu par des jeunes dynamiques. Continuez à me suivre et à me supporter dans tous mes projets car sans vous, mes fans, je ne suis rien. Merci encore.
