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Moni Bile fête ses 35 ans de carrière musicale

Conférence De Presse Moni Bile Conférence de presse Moni Bile

Tue, 15 Nov 2016 Source: cameroon-info.net

L’artiste camerounais Moni Bile annone un dîner dansant, le 3 décembre 2016 à l’Hôtel Hilton de Yaoundé et le 10 décembre au Castel Hall de Douala. À cette occasion, il entend réunir autour de lui, plusieurs artistes de la jeune génération qui s’illustrent dans le microcosme musical camerounais.

À l’instar de Mister Léo, Salatier, Fafa du Keur, Papy Anza, Lisa, Dug-Z, Andy… Ces deux rendez-vous rentrent dans le cadre de la célébration des 35 ans de carrière (37 exactement) de cet illustre chanteur de Makossa. L’auteur des tubes à succès « O si tapa lambo lam » et « Chagrin d’amour » a présenté cet évènement au cours d’un échange organisé avec la presse, ce lundi 14 novembre 2016 à Douala. Ce sera l’occasion pour le public invité de déguster en avant-goût son maxi single «Moni Bile Story» qui sera disponible d’ici fin septembre 2017.

L’artiste qui a été élevé au grade de chevalier de l’ordre et de la valeur la semaine dernière aux Festival National des Arts et de la Culture (Fenac) à Yaoundé organise cette célébration autour d’un concept baptisé: «The Moment». «C’est pour moi le moment d’encourager la jeunesse, nous devons aider nos jeunes à émerger», a-t-il expliqué. L’homme aux deux disques d’or et un Maracas d’or de la musique africaine a profité de cette rencontre pour présenter l’Association pour la culture (APC), une entreprise qu’il a mise sur pied pour aider les artistes musiciens camerounais à produire et à écouler facilement leurs œuvres. Moni Bile envisage d’installer 300 à 500 mille kiosques à disques à travers le Cameroun et annonce avoir déjà conclu des accords avec plusieurs délégués du Gouvernement à cet effet.

L’artiste âgé de 59 ans dit vouloir aider les jeunes artistes d’aujourd’hui qui malgré leur immense talent ne parviennent plus à vivre de leur art à cause des difficultés liées à l’écoulement de leurs œuvres, mais aussi du non-paiement des droits d’auteur. «À notre époque, l’artiste avait trois revenus: la Vente des CD, les spectacles et les droits d’auteur. Aujourd’hui, les choses ont changé. Il est de plus en plus difficile de voir un artiste camerounais être sollicité hors du pays pour un concert digne de ce nom», regrette-t-il. Il rêve aussi de voir les artistes camerounais se mettre ensemble pour trouver des solutions à leurs multiples problèmes.

Source: cameroon-info.net