Il est probablement la réussite la plus respectable et la plus outillée des 10 dernières années. Un flow de malade, une envie féroce de tout casser à chaque rime et couplet.
Il a déjà une expression populaire qui prend amplement du terrain »Le fiang le way le Yamo ».
Tenor est désormais un artiste qui fait les beaux jours de la musique urbaine de son pays, le Cameroun. Le jeunot n’oublie pour autant pas d’où il vient. Son message à la veille de la prestigieuse cérémonie des Canal d’Or montre à quel point sa gratitude n’est pas de circonstance. Avec une photo illustrant une année de folie dont il réalise timidement son ascension fulgurante :
» Salle d’informatique du Lycée Technique d’Edea en janvier 2016… Je faisais la Classe de terminale. Mais déjà passionné de musique, j’étais partagé entre mes études et les studios d’enregistrement. Un an à peine, c’est la reconnaissance musicale internationale, plusieurs hits portés par le public et déjà 4 mois de tournée nationale non stop et une tournée internationale qui s’annonce.
Avec cette double nomination aux Canal d’Or, c’est un privilège pour moi d’être compté parmis les meilleurs de mon pays et cela fait de moi la preuve vivante que le rêve camerounais existe. Dans notre pays on peut croire en soi et en sa passion et toucher les cimes grâce au travail.
Je profite de ce moment pour dire Merci à Dieu, merci à ma mère et ma famille qui m’ont toujours soutenu, merci à mon label War Machine, merci à Dex « Pablo » Willy, merci à mon manager TAPHIS et merci à tous ceux qui m’aiment et qui me callent « Mister Le Fiang Le Way Le Yamo ».
Peu importe l’issue de la cérémonie de demain, grâce à Dieu, l’avenir avec vous s’annonce magnifique.
