Xzafrane espère aussi un changement social au Cameroun
La vie ne nous donnera jamais ce que nous désirons mais ce que nous exigerons par le biais de nos efforts et notre acharnement au travail. En écoutant le nouveau bijou de Xzafrane, je comprends qu’il n’a pas qu’envie d’un nouveau président mais d’un changement social quitte à couler les larmes pour y parvenir.
Une histoire connue de tou(te)s mais très peu en parlent
S’éloignant un peu de la sphère politique, Xzafrane décrit une vie, une histoire, un fait de société qui ma foi devrait être propulsé plus que ce que ça l’est déjà. En 24h de sa mise en ligne, il comptabilise près de 4.700 vues sur YouTube. Pour ma part c’est peu, très peu même compte tenu de la vie qu’il décrit avec cet air mélancolique.
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Sans forcément le vivre personnellement, on a tous connu dans notre entourage cette jeune fille, ce jeune garçon qui trime, mord la poussière à cause de la misère. De nos jours la situation s’empire de plus en plus parce que la Famille qui est sensée être le premier socle de protection pour les enfants et pour la jeune fille précisément, la famille devient un lieu malfamé pour plusieurs jeunes filles qui sont victimes de viol, de maltraitance, d’exclusion à tord, le tout sous le regard des services sociaux aveugles du gouvernement en place, une jeune fille marginalisée et fragilisée par sa propre famille, elle se retrouve dans l’obligation de se prendre en main toute seule car soit elle est orpheline, soit ses parents sont abonnés aux absents et les autres membres de sa famille qui lui restent (Tontons, Tatas, etc) la chiffonnent, la blessent, la dénigre chaque jour. Pour avoir subi le sort de la nature en restant orpheline, elle ne peut qu’avancer tête baissée en espérant un lendemain meilleur.
La galère, les nuits blanches, le ventre vide le soir au couché sont en quelque sorte son quotidien. Il est au bord de la ruine. A cet instant, le suicide n’est pas loin, la dépression est au rendez-vous, la perte d’estime de soi joue le rôle de tuoriste. Tout ce mélimélo de sentiments emmagasiné dans un seul corps ne le laisse point inerte et parfait. Seul la force divine peut participer à te sortir de ce gouffre.
Le drame dans tout cela, c’est que toutes les instances de socialisation de notre société jouent et appliquent la politique du silence. La rue devient ton domicile et Dieu seul sait ce que tu deviendras dans ces conditions précaires.
Le changement ou de l’espoir dans les larmes ?
Très souvent, quand la situation est chaotique, le seul moyen d’évacuer le surplus de frustration c’est en coulant les larmes. C’est loin d’être un signe de faiblesse bien au contraire, cet acte propulse et donne un souffle nouveau pour avancer. Face à tes souffrances, sachant que tu n’as ni devant ni derrière, tu ne peux que relever la tête et prendre tes larmes comme une arme destructrices de tes faiblesses, peurs, craintes et hésitations.
Ayant un objectif de vie solide et un rêve de jeunesse tu ne peux que te battre. Tu finis par faire ce que tu peux afin de sortir de ce gouffre. Tu comprends aussitôt que ta situation n’est pas une fatalité. Tu deviens le disciple de la fameuse maxime Camerounaise « aide toi et le ciel t’aidera ». Tu l’appliques tellement bien que, tu restes ferme à tes principes, sans compromissions aucunes, tu avances tête haute. Tu comprends dès lors que la seule personne capable de pouvoir sécher tes larmes c’est toi, rien que toi. Et comme la nature a horreur du vide, tu finis par être gratifié de tes efforts, souffrances endurés depuis plus de deux décennies.
Un appel à conscience
Une fois de plus le mec tire et touche la cible en plein cœur. Le message est profond tout comme les problèmes du pays. Xzafrane bien que décrivant un fait de société qui mérite d’être suivi, traité et solutionné, reconnait quand même la lenteur de notre système de gouvernance, son désintérêt pour les questions sociales, son laxisme et son caractère procrastinatif, c’est pourquoi, il préconise :
