15 coups par semaine : l’inquiétante fréquence de Wilfried Ekanga

Le militant du MRC et écrivain camerounais Wilfried Ekanga fait des révélations sur ses fréquences de rapport sexuel. L’homme dit faire 8 à 15 coups par semaines.

Le Dago, c'est comme le sel ; tout le monde aime.

Le sel n'a pas besoin de faire de la publicité, car tout le monde ira de toute façon au marché l'acheter pour sa cuisine. Voilà pourquoi les pubs sur le sel sont rarissimes.

Pour le Dago, c'est pareil. L'humanité aime le Dago depuis que le monde existe. Même sans publicité, les humains vont continuer à aimer ça. Car le Dago, c'est bon ; c'est très bon ; c'est tellement bon qu'il est quasi impossible d'y résister !

Je suis moi-même un professionnel du secteur. 4 à 6 rounds par semaine quand je suis occupé. 8 à 15 quand le temps le permet. Et avec ou sans pub, je vais continuer à ce rythme jusqu'à mes 77 ans. Renseignez-vous et elle(s) vous le confirmera(ront).

D'ailleurs j'ai même retiré quelques chiffres. Car chez moi, c'est une vraie dépendance !

Même les animaux font du Dago alors qu'ils ne regardent pas la télévision. Ce n'est donc pas près de disparaitre, vu que c'est inscrit dans l'ADN du Vivant. Alors pourquoi toujours s'obstiner à promouvoir ce qui n'a absolument pas besoin d'être promu ?

Pourquoi faire des flyers pour le Soleil alors que tout le monde le voit tous les jours, et que tout le monde aime déjà qu'il soit là ?

J'avoue que c'est un paradoxe que je ne comprends pas.

Ce qu'il faut promouvoir, ce sont les livres. Car le livre fait partie des marchandises qui ne se vendent pas sans promotion. Or le livre, c'est important ; très important ; presque aussi important que le Dago, sinon plus. Tout ce que vous voyez autour de vous, tout ce qui a été développé et inventé par l'homme, figure quelque part dans un livre. Car tout est parti d'une pensée, qui a ensuite été écrite.

Même les supports sur lesquels vous célébrez le Dago ont été créés par des gens qui lisent (Zuckerberg pour Facebook, Larry Page et Sergei Brin pour Google, etc...). S'ils n'avaient pas lu, rien de tout ceci n'existerait.

Voilà pourquoi on nous a toujours enseigné que l'histoire commence avec le livre. C'est la connaissance du passé qui se base... sur les écrits ! Car avant l'écriture, c'est la préhistoire, c'est-à-dire le stade primaire, le monde primitif. C'est pour cela que les Mésopotamiens, et en parallèle les Egyptiens, ont inventé l'écriture, il y a près de 5500 ans. Ça leur a permis de traverser les âges.

Alors, très chère Mani, prière de faire pour nos livres la même campagne publicitaire que pour nos Dago. D'autant plus que nos Dago sont déjà gratuits, alors que nos livres eux, sont payants. Si notre génération est effectivement déjà perdue, essayons de ne pas perdre la prochaine, qui vient de naître.

Car le Dago c'est bien, le Dico, c'est mieux.

EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED