L'artiste Kissilâ Kay raconte comment elle a pipé 500 000 FCFA à un pointeur très chaud

C’est une histoire de Kissilâ Kay. Elle sort au milieu de l’affaire de Chimène Ngoly et son mari.

J'ai connu un gars sur Facebook, il m'avait dit qu'il était fou amoureux de moi, qu'il était célibataire et sans enfants. Je décide d'aller en vacances au Cameroun. On s'est vu, avec un des amis, on a pris un pot, j'ai payé, directement il a voulu que je rencontre sa mère et sa sœur, j'ai accepté, elles m'ont bien reçue, me disant combien elles sont contentes que leur fils et frère ait enfin trouver une si belle femme.

Le lendemain, il est venu avec son ami du premier jour et une autre fille qu'il m'a présentée comme sa cousine, moi une fille du ghetto, j'ai directement détecté que c'était sa copine, on s'est séparé bien. Le lendemain, j'ai invité l'ami de mon "amoureux" au restaurant, je lui ai donné une bouteille de black en lui disant qu'il est très mignon et que si c'est lui que je voyais avant, si on a même déjà couché ensemble.

Mince, le gars a commencé alors à déballer la vie de son ami, ses intentions de la genèse à l'apocalypse. Il me dit que mon "amoureux" était fiancé à une fille avec qui il a 3 enfants et qu'il fait souffrir cette fille au point ou les enfants n'arrivent pas à se nourrir, qu'il a des ambitions avec celle qu'il m'a présentée comme sa cousine. Il m'a donné le numéro de sa femme. J'ai mené mes enquêtes, c'était vrai.

Alors j'ai appelé mon "amoureux", je lui ai dit que je voulais qu'on se marie avant que je ne rentre en France et qu'il devait rester dans ma villa d'Odza Koweït, que sa participation c'est 500 000 francs et moi je fais le reste. Le même jour, il est venu me donner 500 000 francs, moi aussi j'ai déposé 2 millions, il était 17h.

On devait se revoir à 21h pour faire le programme final, je suis partie avec l'argent, j'ai appelé sa femme, elle est venue, elle ne me connaissait pas, je lui ai expliqué et je lui ai remis les 500 000 francs que son homme m'avait donnés, j'ai ajouté 300 000 francs de ma poche pour qu'elle ouvre un petit business, le même soir je suis rentrée en France, la fille a aujourd'hui une grande boutique et son ex chez une veuve dans un village après Ebolowa. Prenons la peine et le temps de connaître la personne qui veut être notre partenaire pour la vie.