Vanister Enama raconte comment sa fiancée et lui se sont rencontrés

Sur le média Équinoxe TV, l’artiste Vanister Enama qui a fait sensation à la Coupe du monde 2022 au Qatar, a confié des choses. Il a notamment parlé de sa fiancée Cyndy. Comment se sont-ils rencontrés, il a tout dévoilé.

Je l'appelle maman Cindy. On s'est rencontrés dans un hôtel, où elle a fait sa prestation, et moi aussi j'ai fait la mienne. J'ai reçu 5 000 francs ce jour. Si elle n'avait pas eu 200 000, c'est qu'elle n'avait rien gagné ce jour-là.

Ensuite, on s'est rencontrés dans un autre hôtel toujours le même jour, pour un mariage, et c'est là que j'ai décidé de la draguer. J'en avais marre. J'étais impressionné par son talent et j'ai dépensé mes 500 francs de transport sans réfléchir. C'était ma première fois de faroter. Comme les gens farotaient beaucoup, j'ai voulu aussi faire ma remarque. Mais elle ne m'a pas remarqué.

Je suis même allé lui dire : "Mais vous êtes très talentueuse". Elle a répondu : "C'est normal, non ?". Même pas un "merci". J'ai pensé : "Ah, cette fille se prend pour quelqu'un". J'ai regretté mes 500 francs parce que c'était maintenant compliqué pour rentrer. Heureusement que j'avais les 5 000, maintenant pour trouver la monnaie afin de prendre la moto. C'était compliqué. C'était compliqué.

Quand je suis tombée sur elle lors du deuxième spectacle, j'ai décidé d'appliquer mes tactiques de bon dragueur. J'ai commencé à lui poser des questions, comme "tu habites où ?". Elle m'a dit son quartier, mais c'était à la sortie de la ville et il était déjà 2 heures du matin. Je lui ai proposé de rentrer chez moi, en lui disant qu'il n'y avait pas de souci, amicalement. Je lui ai expliqué que c'était dangereux de rentrer seule à cette heure-là. Je vis avec mon petit frère, donc elle ne serait pas seule à la maison. Je l'ai rassurée, lui disant qu'elle serait en sécurité et qu'elle pourrait rentrer chez elle tranquillement le matin.

Quand nous sommes rentrés, mon petit frère était là. Nous dormions dans la même chambre. Mon frère dormait sur les pantalons que nous vendions, et moi sur un matelas au sol. Elle et moi avons donc dormi sur le matelas. Et puis, le travail avait été fait. C'est même pour ça qu'elle est revenue le lendemain. Je lui avais aussi dit que je lui préparerais des spaghettis avec de la viande le lendemain. Mais avais-je vraiment de quoi acheter de la viande ?

Quand elle est revenue le soir, je lui ai dit que je croyais qu'elle ne reviendrait pas. Elle est revenue le soir suivant, puis encore le soir d'après. Voilà, six ans plus tard, nous sommes fiancés. Le 29 de ce mois, je vais toquer la porte. Encore une bataille pour concrétiser les choses.

Nous avons deux enfants, deux magnifiques enfants. Je ne suis pas le géniteur du premier, mais je l'adore. C'est avec lui que je chante souvent. Il fait tout comme moi. Je refuse de dire que je l'ai adopté, c'est mon enfant. La seule différence, c'est que ce n'est pas moi qui ai mis. Mais c'est mon enfant au même titre que ma fille, je l'adore. J'ai parlé avec lui récemment, car je ne voulais pas qu'il découvre un jour que son père, qui l'adore tant, n'est pas son père. Cela aurait pu le traumatiser. Donc, je lui ai expliqué la situation. Il a 9 ans, il peut comprendre. Je lui ai dit que cela ne changeait rien : "Tu es mon fils, mais je ne voulais pas que tu découvres un jour que ce n'est pas mon sang".

Je l'ai rencontré, il avait trois ans. Quand je suis arrivé chez sa mère, nous avons beaucoup joué ensemble. Il m'a demandé : "Tu habites où ?". J'ai répondu : "J'habite au ciel, chez Dieu". Il a dit : "Tu vas m'emmener voir Dieu ?". J'ai répondu : "Oui". Quand je partais, il a dit : "Au revoir, papa". Sa mère m'a dit que c'était la première fois qu'il appelait quelqu'un "papa". C'était trop mignon, j'ai adoré.

Si tu aimes une femme qui a des enfants, tu dois lui prouver cet amour en aimant ses enfants. Si tu veux l'épouser, tu dois aussi accepter ses enfants. C'est ma vision des choses. Je ne dis pas que tout le monde doit voir les choses comme moi. Donc, c'est mon enfant, et je lui dis toujours : "C'est toi le chef de la famille, c'est toi mon héritier". Et ça sera comme ça.