Eto'o est soupçonné comme propriétaire de la société
L'annonce de la signature d'un contrat entre Raja de Casablanca et All One Sport suscite des débats au sein de l'opinion camerounaise. Le journaliste politique, Boris Bertolt qui donne son avis à propos de cette signature affirme haut et fort que la société de fourniture d'équipements sportifs a un lien étroit avec Samuel Eto'o.
---
"Quand on voit les réactions des Camerounais sur l'affaire ONE ALL SPORTS on comprend directement pourquoi Paul Biya peut faire 40 ans au pouvoir. Pourquoi ils se font régulièrement berner par des bandits à travers les LIYEPLIMAL, CRIFAT et autres.
Car, ces gens ont une addiction pour le faux et la facilité.
Quand je dis que la FECAFOOT et ONE ALL SPORTS sont dans une opération de blanchiment et d'enrichissement frauduleux, je ne m'appuie pas seulement sur mon statut de criminologue et plus particulièrement spécialiste en criminalité financière ( lutte contre les fraudes et le blanchiment d'argent), mais je parle par expérience professionnelle.
Dans ce pays, j'ai travaillé sur les plus gros scandales de corruption et de blanchiment d'argent de l'histoire récente :
Les affaires Yves Michel Fotso
L'affaire Marafa Hamidou Yaya
L'affaire jean Marie Atangana Mebara
Le scandale de la route Ayos -Bonis
L'affaire Atangana Kouna
Les affaires Edgards Alain Mebengo
Le scandale de la CAN 2019
Le scandale du COVID GATE
Pour ne citer que ceux là.
C'est à dire que je connais le fonctionnement de ces gens et leur mode opératoire.
ONE ALL SPORTS n'est rien d'autre qu'un autre scandale qui arrive. Aucun pays normal ne peut traiter avec une société dont on ne connait pas le siège. Pas les responsables à l'exception d'un mystérieux David MENDELSOHN. Qui n'a pas de bureaux identifiables. Juste une adresse pour recevoir les courriers. Qui depuis trois ans n'a gagné aucun contrat. Est déclaré dormante en Angleterre. Est déclarée petite entreprise par Singapour alors que la FECAFOOT la présente comme multinationale sans nationalité. Qui n'a aucun lien avec le Football. Une société Off-Shore. Samuel Eto'o affirme dans un premier temps qu'elle est américaine avant de se rétracter suite à la sortie de l'ambassadeur des Etats-Unis.
FACE À TOUS CES ÉLÉMENTS TOUT ESPRIT LUCIDE DÉTECTE DU FAUX
S'agissant du RAJA DE CASABLANCA. Il y a une semaine, lorsque les journalistes camerounais relaient l'information de la signature d'un contrat avec le RAJA de CASABLANCA, l'information n'est contenue dans aucun grand média marocain. Vous verrez que ce sont les camerounais qui en parlent majoritairement et même pas les journalistes marocains.
Comment la FECAFOOT peut-elle être au courant d'une telle information si elle n'est pas impliquée dans l'opération ? La FECAFOOT gère les équipes nationales, le RAJA est un club au Maroc. Ainsi l'alter Ego de la FECAFOOT au Maroc c'est la fédération marocaine de Football. Qu'est ce qui peut bien amener la FECAFOOT à s'intéresser au RAJA au point où se sont les responsables et communicants de la FECAFOOT qui annoncent en priorité la signature d'un contrat. Et bien avant le RAJA ?Bien avant que cela ne devienne officiel. C'est à dire, ce n'est pas la fédération marocaine de Football et encore moins les journalistes marocains qui portent l'information, mais des camerounais.
La réponse est simple : parce que c'est la FECAFOOT qui a intérêt à mettre en avant la relation entre ONE ALL SPORTS et le RAJA DE CASABLANCA. Ils cherchent un échappatoire. Pourquoi ? Simplement afin de crédibiliser ONE ALL SPORTS aux yeux des camerounais qui veulent se mentir qu'ils ont un équipementier.
Et quand on connait les liens des plus hauts responsables de la FECAFOOT avec le Maroc, c'est évident que ONE ALL SPORTS c'est en réalité SAMUEL ETO'O. Et c'est au minimum un délit d'initié. ON SE CONNAIT ET ILS SAVENT QUE J'AI RAISON.
JE NE LACHE PAS CE DOSSIER. ON NE PEUT PAS REPROCHER TANT DE CHOSES À PAUL BIYA ET ACCEPTER CE QUI SE PASSE À LA FECAFOOT.
JE N'AI PAS BESOIN QUE VOUS M'AIMIEZ. J'AI BESOIN DE FAIRE CE QUE J'ESTIME JUSTE POUR L'ETAT ET L'IMAGE DE LA REPUBLIQUE".
