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Drame d’Olembe : témoignages glaçants d’un stadier

Témoignages glaçants d’un stadier

Tue, 25 Jan 2022 Source: Boris Bertolt

Les langues se délient après le match Camaroun-Comores remporté par les Lions Indomptables mais qui a laisse un gout amer chez plusieurs familles. 8 personnes ont perdu la vie dans une bousculade à l’entrée du stade Olembe quelques minutes avant le début de la rencontre. Un stadier d’ Olembe fait de graves révélations à Boris Bertolt.

“Je suis un stadier du stade OLEMBE. Ce que vous avons vécu aujourd'hui est la résultante de la mauvaise gestion des hommes. Permet moi de commencer par le début.

1- la prise en charge des stadiers

Nous n'avons pas assez d'eau, on ne nous donne presque pas à manger, nous terminons tard ,trop d'insécurité, le plus curieux on nous demande de faire des décharges d'argent de taxi à la fin du service chose bizarre la somme que nous déchargeons est de 4000 comme argent de taxi mais sur les procès verbaux que nous signons aucun chiffre n'apparaît.....nous ne savons pas exactement quel somme d'argent on nous remettra après la CAN.

2- mauvais comportement des stadiers

Certains contre des sommes d'argent font entrer des spectateurs sans ticket dans le stade. Pour les événements tristes de ce jour .....la total responsabilité revient aux forces de sécurités( gendarme et police).....pour ce match on note un sous effectif. Il faut noter que la jauge indiquait 56000 spectateurs.

Effectivement c'est à la zone dénommée S que la bousculade a eu lieu. La cause est la mauvaise organisation de la part des policiers et gendarmes chargés de faire entrer les gens par les portes de détecteur de métaux. C’est trop lent , extrêmement trop lent.

D’autres gendarmes vont entrer les gens qui sont hors des rangs et cela entraîne un désordre incomparable.

Ensuite il y le retard d'ouverture des portes. Ils ouvrent ça seulement à 17 h pourtant nous avons trouvé des gens qui sont là-bas depuis midi. Mon ami avec qui j'étais a failli perdre son bras. Et ça s'est passé pour être exact à 28 minutes du match au moment où les deux équipes faisaient l'échauffement.”

Auteur: Boris Bertolt
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