La puanteur: le PCRN n'a rien d'autre que la haine à offrir ?

J'étais sur TIK Tok. De passage, j'ai été captivité par la photo de la délicieuse KAREYCE FOTSO. Et le temps pour moi d'apprécier sa beauté, ce que j'ai entendu a failli me faire vomir. La haine, pas contre elle particulièrement, mais contre les Bamis.

Quel était le motif de la haine ?

"Les Bamis se plaignent du tribalisme, pourtant ils sont chez les gens, et personne ne peut acheter le terrain chez eux".

Ce sont là les propos des participants sur le panel de l'émission TIK TOK. Et se sont les propos tenus il y a quelques jours par Me Bebey, Vice Président du PCRN.

C'est là que j'ai compris la gravité de la chose.

Tous ceux qui le disaient n'avaient jamais essayé d'acheter un terrain à l’Ouest. Rares sont ceux qui y avaient même déjà mis pied. Le Cameroun étant un pays dans lequel les migration se font principalement vers Douala et Yaoundé à cause de l'hyper concentration des opportunités économiques, chaque Camerounais connaît principalement sa région d'origine et ces 2 villes. Alors, la majorité des camerounais ne connaît pas vraiment les réalités d'autres régions autre que la leur et ces 2 ville.

Alors quand un vice président, d'un parti populaire, se place dans un média populaire pour accuser les Bamis de tribalisme contre les autres communautés, sous le prétexte qu'ils ne vendent pas les terres aux étrangers, pourtant ailleurs on le leur vend, ceci devient comme une vérité. Pourtant il s'agit d'un mensonge.

Il s'agit d'un mensonge vérifiable, ou d'une déclaration non vérifiable dans le registre foncier de l’Ouest. Et le pire est qu'il savait qu'il n'a jamais eu une expérience de la sorte. Il savait qu'il mentait.

Mais pour tous ceux, la majorité des camerounais qui ne connaissent pas l’Ouest, quand ils entendent un discours pareil, ça leur donne le sentiment de se faire abuser par l'expression "vivre ensemble". Et ceci suscite une haine de ces originaires d'autres communautés contre les originaires de la région de l’Ouest.

Et c'est ce que j'ai constaté sur Tik Tok. Le sentiment de se faire abusé par les bamis était perceptible dans leurs propos. Et ils seront relayés chaque jour, augmentant ainsi la haine contre les Bamis.

Dans l'échange, la jeune fille qui se plaignait sous l'approbation des autres, a laissé la parole à un contradicteur. Et le monsieur, a introduit ses propos en interpellant la demoiselle de la sorte: "Ma sœur". Elle lui a répondu: "Je ne suis pas ta sœur". J'ai compris que c'est gâté. Et le plateau était d'accord. Le garçon était Bamis, et voulait juste rétablir la vérité. Mais impossible. J'ai ressenti la colère et la haine dans leurs propos. Le sentiment d'être pris pour des cons par les Bamis. Avaient t'ils raison ? Non. Mais c'est pas de leurs fautes, car ils ont écouté un homme public le dire et l'affirmer avec autorité à plusieurs reprises.

Cette déclaration mensongère est un vecteur de haine contre les Bamis. Et une haine nationale.

LES EXCUSES DU VP PCRN.

Ils vont nous dire que le VP a demandé les excuses. Sauf que, cette émission est passée après les excuses. D'où la nécessité d'analyser la nature des excuses. Et nous constatons que, le VP n'a jamais reconnu avoir menti. Donc les militants et sympathisants du PCRN pensent toujours que c'est vrai. Il n'a même pas retiré ses propos. Il s'est excusé d'avoir heurté les personnes qui se sont senties heurtées. Genre, je suis désolé pour vos cœurs, mais vous allez sauf que faire avec ce mensonge Comme ça. Je ne retire rien.

Quelle était la véritable intention du PCRN en faisant une telle communication ? Si c'était involontaire, pourquoi ne pas retirer ses propos ? Pourquoi le PCRN ne fait pas de sorti ?

Devant la gravité des faits, et ayant observé l'envolé de haine que ces propos ont suscités, Luc Perry Wandji a demandé à l'honorable Cabral de se prononcer et de sanctionner le VP, si le PCRN n'est pas un parti qui a pour mission de promouvoir la haine contre les Bamis.

Voici la réaction de la première dame du PCR-HAINE.

Que chacun sache à quoi s'attendre avec ces gens qui ne cache même pas leur haine, alors qu'ils ne sont pas au pouvoir