Le cas Breel Embolo donne à penser et à réfléchir

Peut-on conduire une armée étrangère contre son propre pays ? Peut-on travailler contre les intérêts de son pays d'origine en mondo vision ? Peut-on clouer au pilori tous les intérêts et enjeux de son pays dans une arène de compétition ? Le but de victoire de la Suisse de Breel Embolo face à son pays d'origine le Cameroun a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Les lectures ont été multiples.

La Lecture politique a voulu demontrer que le symbole Embolo est le corrolaire de la mal gouvernance qui facilite la fuite des pieds habiles et des talents pour parodier l'écrivain Henri Lopes in "LA FUITE DE LA MAIN HABILE", nouvelle de son ouvrage TRIBALIQUES.

La Lecture capitaliste a mis la rentabilité en avant. Pas d'interêt, pas d'action. Dans une société capitaliste, de l'utilitarisme, on vous paie et vous faites le Job, un peu comme ce tueur professionnel qui est engagé pour braquer sa famille fortunée, ou qui accomplit un règlement de compte dans sa famille après avoir eu son salaire.

Dans les liens de sang, et la parenté, il y'a des convenances. Les occidentaux ont de belles expressions pour le signifier: La clause de conscience. La clause de conscience est un droit reconnu à certains professionnels, dans leur statut, de pouvoir s'opposer à une décision, ou de ne pas accomplir un acte comportant des enjeux éthiques importants.

Tout est dans la signifiose des mots. " S'opposer à une décision", Breel Embolo pouvait ne pas jouer contre son pays d'origine. " Ne pas accomplir un acte comportant des enjeux éthiques importants". Aller en bataille avec sa mère patrie, sa souche ombilicale est-il éthique?

Certains diront un OUI au vif. Ce n'est pas aussi facile que vous le croyez, surtout dans la télé réalité, en mondo vision. Nous avons perçu la dissonance cognitive de Breel Embolo quand il soulève les mains en guise de pardon. Il était en plein dans la dissonance cognitive.

La dissonance cognitive est un inconfort psychologique généré par la croyance des idées et valeurs qui se contredisent. Pourtant il l'a fait. C'est toute la substance de l'étude de Stanley Milgram, in SOUMISSION A L'AUTORITÉ qui pose des questions qui méritent réflexion. Où finit la soumission de l'autorité? Où commence la responsabilité de l'individu? Doit-on obeïr à tous les ordres même les plus monstrueux? A chacun de répondre. Le cas Breel Embolo dans sa complexité philosophique donne à penser et à réfléchir.