"Monsieur le Président, j’ai appris avec émotion, le décès de Monsieur Mohammed Ali, ex-champion de Boxe, survenu à Phoenix des suites de maladie.
Je salue la mémoire de cette légende du noble art qui aura su marquer son époque par son style.
En cette douloureuse circonstance, je tiens à vous adresser, ainsi qu’à la famille de Monsieur Mohammed Ali endeuillée, mes sincères condoléances.
Veuillez agréer Monsieur le Président, l’assurance renouvelée de ma très haute considération", a écrit le président Paul Biya à son homologue américain Barack Obama.
Quel que soit le respect, l'importance et la dimension de personnalités de la trempe du grand Mohamed Ali, à qui nous avons tous rendu hommage, le devoir d'un chef d'État est d'abord de balayer devant sa porte, s'occuper de la mémoire des grandes figures de son pays.
Il est trop facile de surfer sur une notoriété évidente. Et à ce sujet, pourquoi ne pas aller jusqu'au bout ? Le président Kabila à qui Paul Biya a adressé des condoléances au sujet de Papa Wemba a accueilli sa dépouille au Palais du Peuple. Et nous ?