Quand Les critiqueurs du Cameroun nous amusent

Mon, 17 Aug 2015 Source: Hector Flandrin Nombo

« Ce n’est pas parce que l’éléphant a maigri que le chat doit porter son caleçon ».

2015, le Vert Rouge Jaune est attaqué. Le sang de la colombe est excité à se déverser dans les zones arides du septentrion. Mais, l’état réagit en antidote face au poison languissant des insensés terroristes.

Pendant ce temps quelques harangueurs passant pour réalistes, s’acharnent à de vaines critiques, critiques aux issues infertiles, critiques contre le président de la République, contre les institutions étatiques et contre la machine de défense.

Et pour cause ? Se faire intéressants, se faire intellectuels ou se faire prendre pour tel dans certaines de nos télévisions devenues de temps à autre le terrain des « je vais te montrer que je te connais plus que toi » ou les stades où il existe plusieurs sages sans assez de sagesse.

Pendant ces laborieux moments de ripostes aux attentats farouches, quelques uns des nôtres s’accaparent le titre noble de camerounais, et de leurs grandes voix qui psalmodient les sonnets de la félonie, ils ostracisent le président Camerounais, et le laissent à la merci des loups info-stratégiques. Dans le saint Livre, peu importe la religion, il est écrit que les nations se battront entre elles et les royaumes s’attaqueront l’un à l’autre mais avant toute chose, en ces moments soyons de cœur avec les rois et ceux qui sont élevés en autorité, afin que nous puissions vivre une vie calme et paisible.

Cependant, par des critiques acerbes et des imitations infertiles, la forfaiture des marcheurs et des rêveurs inconscients veut absolument que le Cameroun « DEVIENNE » comme les autres pays. Que veut dire « devenir » ? Commencer à être ce qu’on n’est pas ? Et quand on deviendra ce qu’on n’est pas, où serons-nous ? On se perdra, on sera « l’autre » : le mot Cameroun, ne deviendrait plus qu’un mot à indication géographique et sans spécifiés culturelles ni politiques. Et pourtant nous avons notre direction et notre trajectoire à emprunter, à la camerounaise.

Voila pourquoi nous subissons la persécution. Alain l’avait déjà constaté lorsqu’il disait que tout homme « persécute » s’il ne peut « convertir ».

Depuis le déclenchement de la guerre, certains veulent se faire intéressants avec des sujets nazes, du genre Paul Biya est x, fait ça, ainsi que toute autre tache de nos linges familiaux que la maladresse l’imprudence et le manque de discrétion ont bien su grossir devant les yeux des déstabilisateurs. Malheureusement, ce n’est pas parce que l’éléphant a maigri que le chat doit porter son caleçon.

Nul n’ignore les incongruités du système, nul n’ignore la légèreté avec laquelle sont traités nos martyrs, nul n’ignore l’impotence de la machine administrative, mais aussi nul n’ignore non plus la jeunesse qui s’ensommeille, la jeunesse ensommeillée et la jeunesse frustrée par les déchirements entre les postures idéologiques : nul n’ignore plus rien…

Cependant, Le Cameroun n’est pas le Canada, n’est pas la Chine, ni les USA : Le Cameroun c’est le Cameroun et personne n’aimera jamais mieux le Camerounais qu’un Camerounais. Je n’insinue pas mon attachement à un système d’anarchie, mais ma confiance au changement qui surviendra de façon automatique.

Depuis le début de la guerre certains manifestent une méconnaissance de renom, et voici l’histoire.

« Le Cameroun est un homme qui a épousé une extraordinaire belle femme appelée LA PAIX ». Madame la Guerre ne comprend pas la possibilité d’un tel amour de Monsieur Cameroun pour Dame Paix, devant l’existence des voisins traumatisés par une fellation improductive, des révolutions impulsées d’ailleurs, des chasses aveugles des présidents ou certaines animosités conflictuelles politico-ethniques.

Madame la paix a aidé les membres de sa belle famille : c’est-à-dire les commerçants, les politiciens, les intellectuels, les artistes, bref tous les membres de la famille Camerounaise ».

Aujourd’hui, puisque la dame PAIX est extraordinairement belle et comme avoir une belle femme c’est avoir autant de problèmes que tout individu qui sème de bonnes graines de maïs en bordures de route, voila que cette dame PAIX est blessée par les femmes jalouses et les convoitises terroristes.

Pendant que le Cameroun veut que ces politiciens, ces commerçants, ces intellectuels et ces citoyens l’aident à retrouver son amour, sa femme et le vent qui allume sa flamme, les symphonies des critiques s’acharnent contre un des parrains du mariage du Cameroun et de Dame la Paix : S.E Paul Biya.

« L’homme est mauvais, c’est vrai ». C’est regrettable de comprendre aussi tardivement ce que disait notre musicien. Les intellectuels grondent le président, les pasteurs utilisent le nom de dame la PAIX pour gonfler les cagnottes de la fête de la récolte même quand rien n’a produit.

C’est dans ces moments de trêve que notre patriotisme et notre responsabilité doivent aller au delà des limites. A l’école primaire on nous faisait chanter que le participe passé employé avec l’auxiliaire « avoir » s’accorde en genre et en nombre avec le COD, sauf si celui-ci est placé avant le verbe.

Mais maintenant, il est l’heure de savoir que : « les projets du Chef de l’état, employés avec la démocratie, s’accordent en genre et en nombre avec le peuple, sauf si celui-ci est placé à coté du président ».

Auteur: Hector Flandrin Nombo