À 28 ans, il m’a été donné l’opportunité de faire et voir beaucoup de choses dans ma vie. Cette chance est un héritage issu des efforts et sacrifices de mes parents et grands-parents. En effet, lorsque je regarde d’où viennent mes deux familles, celle de ma mère et celle de mon père, je me rends compte que de génération en génération il y a eu une progression (ascension) sociale.
Mon grand-père maternel, qui durant son enfance dans la Lekié marchait tous les jours plus de 15 kilomètres pour aller à l’école a pu offrir une éducation primaire, secondaire et universitaire à ses enfants. Il a réussi à leur offrir une situation meilleure que la sienne par sa seule détermination et par la force de son travail. Ce mécanicien de formation a donné à notre pays un médecin (ma mère).
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Mon grand-père paternel, employé comptable à Douala a pu par la force de son travail et son esprit d’entreprise, créer le premier journal sportif du Cameroun (qu’il écrivait à la main avant de créer une imprimerie). Cet homme-là a lui aussi réussi à offrir à ses enfants une situation bien meilleure que la sienne. Cet employé comptable devenu entrepreneur a donné à notre pays un serial entrepreneur (mon père).
À leur tour, mes parents m’ont donné une vie sans manque, une éducation exemplaire et l’opportunité d’étudier dans les meilleures universités du monde. En d’autres termes, ils m’ont outillé et donné toutes les chances pour réussir dans la vie. Et pourtant, malgré tous ces outils, malgré ce bel héritage de la valeur du travail, je doute pouvoir à mon tour offrir mieux à mes enfants. Au contraire, lorsque je regarde notre beau pays, malgré tout son potentiel, je ne peux m’empêcher de constater les blocages que subit ma génération.
Plutôt que d’attendre mon tour (qui risque de ne jamais arriver si ce système reste en place), j’ai décidé de m’engager auprès de celui qui peut faire changer le système.
• Au Cameroun, tout le monde vous dira : « on est quelqu’un derrière quelqu’un » , en d’autres mots, si vous ne connaissez pas les bonnes personnes et n'y êtes pas relié, vous n’arriverez à rien : C’est la définition même du népotisme.
• Au Cameroun, tout le monde vous dira : « ventre affamé n’a point d’oreille » , en d’autres mots, si vous n’avez pas d’argent, vous risquez de ne pas être convenablement servi, par l’administration, par la justice ou par le système de santé publique : C’est un symptôme de la mauvaise gouvernance et de la corruption.
• Au Cameroun, tout le monde vous dira : « on va faire comment ? » , en d’autres mots, vous êtes impuissant et devez supporter toutes les injustices. Le système est plus fort que vous et a la capacité de broyer tous ceux qui essaieront de lui résister. C’est ce système passé maitre de l’impunité et de l’exclusion/marginalisation des minorités et de la diversité, qui par son comportement, est à l’origine de la Crise multiforme que nous vivons.
Voici trois expressions qui reflètent les mécanismes utilisés par ce régime pour maintenir le pays dans l’inertie (népotisme, mauvaise gouvernance, corruption, désespoir). Voici ce qui bloque notre présent et hypothèque notre avenir, ce qui bloque toutes les mobilités sociales.
Aujourd’hui, pour la première fois dans notre histoire, nous avons la chance d’avoir un candidat à la présidence en capacité de changer la dangereuse trajectoire qu’a empruntée notre pays. Me Akere Muna, reconnu en Afrique et dans le monde comme un expert des questions de gouvernance et de lutte contre la corruption, engagé au sein de la société civile depuis plus de 40 ans (Président du Conseil de la Conférence internationale de la lutte contre la corruption, Vice-Président de Transparency international, membre du Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites en provenance d’Afrique présidé par M. Thabo Mbeki, etc.) dispose de tous les outils pour transposer les meilleurs pratiques en matière de bonne gouvernance et lutter farouchement contre la corruption et le népotisme.
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De part son métier d’avocat, et ses actions lorsqu’il était bâtonnier de l’Ordre et Président de l’Union Panafricaine des Avocats, il nous a montré ses valeurs humaines. En mettant en place des centres de secours juridiques, en travaillant pro Bono pour défendre les droits et les libertés de certains journalistes opprimés ou citoyens arrêtés injustement. En défendant les intérêts communs et en faisant la promotion de la transparence (article 66). C’est ces valeurs, cette expertise et son ouverture sur les cultures anglosaxonne et francophone qui lui ont permis de devenir le tout premier président élu du Conseil Économique, Social et Culturel de l’Union Africaine. C’est son expérience reconnu qui lui a valu de devenir le conseiller de plusieurs présidents africains et Président du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs, puis Commissaire aux sanctions de la Banque Africaine de Développement.
Aujourd’hui totalement engagé dans la politique active de notre pays (après avoir démissionné de toutes ces fonctions pour éviter les situations de conflit d’intérêt), il s’est attelé à rencontrer et échanger avec toutes les couches sociales. Le 22 septembre 2018, il proposera son projet pour une Nouvelle République, écho de son discours du nouvel an ou déjà il s’engageait pour la mobilité sociale : « Pour moi, l'émergence d'une nouvelle république passe par la rénovation de notre pacte social. Nous devons restaurer le rêve camerounais, celui d'un fils de catéchiste qui est devenu Président de la République ».
Nous avons la chance d’avoir la bonne personne au bon endroit au bon moment. Maintenant (NOW!) en réponse à la question « on va faire comment ? » , je répondrai « on va aider Akere Muna à changer ce pays » . Et si cela ne suffit pas pour vous convaincre j’ajouterais ceux-ci : regardez autours de lui, pas aujourd’hui mais depuis toujours. Avec qui a-t-il toujours travaillé ? Réponse : des jeunes. Alors en tant que jeune, ta responsabilité est de nous aider à mettre la bonne personne au bon moment, au bon endroit, pour que plus de jeunes puissent à nouveau profiter d’une vraie Mobilité Sociale.