La consommation abusive d’alcool, le diabète et un taux de cholestérol élevé sont des facteurs de risques.
L’organisation mondiale de la Santé (OMS) estime à 17,3 millions, le nombre de décès liés aux Maladies Cardiovasculaires (MCV) et ce chiffre devrait atteindre 23,6 millions en 2030. D’après le quotidien Le Messager du mercredi 27 septembre 2017, le Cameroun classé dans la catégorie des pays à revenu faible et intermédiaire voit sa côte d’alerte augmenter au fil des années. D’après les statistiques de la Fondation Camerounaise du Cœur (FCC), le Cameroun est passé de 28% en 2011 à 35% en 2017.
En effet, en moyenne 7 millions de personnes sont hypertendues et plus de 600 000 personnes sont atteintes de diabète. Quant à l’obésité, elle touche en moyenne 25% de la population. Au cours d’une campagne de sensibilisation organisée par la FCC en prélude à la 5e édition des 5e Journées du Cœur le 29 septembre prochain, les experts ont indiqué que les mauvaises habitudes alimentaires des Camerounais caractérisées par la consommation abusive du sel et du cube constituent 30 à 35% de facteurs de risques des MCV.
« Il est question d’agir sur ces facteurs de risques des MCV pour qu’on ait de moins en moins de cas d’AVC et de mort subite. Ces facteurs peuvent agir pendant une dizaine d’années dans l’organisme », explique François Ngoumou, directeur exécutif de la FCC.
Pour cela, en guise de perspective, la Fondation entend créer une plateforme avec les autorités, les entreprises, la société civile et les media pour « réduire sensiblement l’impact des maladies cardio-vasculaires et encourager les modes de vie sains auprès des populations », apprend-on.
L’hypertension artérielle est l’une des premières causes des MCV. Ainsi, le 1er octobre prochain, la FCC organise le Cœur Dancing Party, au Palais des Sports de Yaoundé, un festival de musique destiné à amener les populations à pratiquer de la danse, une activité idoine pour lutter contre les MVC., peut-on lire dans le journal.