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Adisi- Cameroun : Une plateforme pour une connectivité intercommunale en matière de santé

Aristide Mono, Rodrigue Tongue et Paul Joel Kamtchang

Jeu., 1 Déc. 2022 Source: www.camerounweb.com

L’Association pour le développement intégré et la solidarité interactive (Adisi-Cameroun), a présenté ce 29 novembre 2022 à Yaoundé le rapport d’étude dans l’implémentation de cette plateforme « Hub Communes Ouvertes », sur un échantillon de 4 communes.

L’Association pour le développement intégré et la solidarité interactive (Adisi-Cameroun), a présenté ce 29 novembre 2022 à Yaoundé le rapport d’étude dans l’implémentation de cette plateforme « Hub Communes Ouvertes », sur un échantillon de 4 communes. Il s’est agi en réalité d’une évaluation de la participation citoyenne et de l’accès à l’information dans les politiques publiques de santé locale dans les 4 communes du « Hub communes ouvertes » avec Njombé-Penja, Loum, Makénéné et Eséka. En amont, on apprend que depuis au moins 3 ans, plusieurs actions ont été entreprises par Adisi-Cameroun pour doter ces municipalités d’outils numériques pour promouvoir l’accès à l’information et aux données publiques locales, la participation citoyenne. Dans cette démarche, l’Association a utilisé le digital pour favoriser un rapprochement entre les élus et les citoyens qui sont par ailleurs les électeurs. « La construction des plateformes numériques pour favoriser l’accès à l’information et l’Open data local afin de stimuler la participation citoyenne, plusieurs jeunes ont été formés, des plaidoyers ont été fait auprès des exécutifs communaux afin d’améliorer la qualité du service de l’information, du matériel numérique a été offert afin de doter les cellules de communication et bien d’autres actions de renforcement institutionnel et politique, un « hub de communes ouvertes » a été constitué », sont entre autres, des actions menées par ces acteurs de la société civile dans l’espoir d’intéresser le plus grand nombre de la population et essentiellement les jeunes aux différentes politiques publiques notamment en matière de santé publique. En dépit de toutes ces initiatives, le rapport indique clairement que « les jeunes se désintéressent de plus en plus à la question des politiques publiques et par conséquent, ne comprennent pas la participation ou le contrôle citoyen de celles-ci ». Adisi-Cameroun a indiqué dans sa démarche méthodologique avoir collecté des données sur le terrain à travers un protocole d’enquête (une grille d’entretien), dépouillé des résultats de terrain, élaboré le rapport à proprement parlé, sélectionné les participant(e)s et les cibles, élaboré les Tdr et le programme de l’atelier, rédigé et acheminé des lettres d’invitation aux cibles visées entre autres, au cours de plusieurs semaines de travail. Tout ceci visait à mettre en lumière les limites des politiques publiques en matière de santé au niveau local ; de mettre à la disposition de l’Etat central et des collectivités territoriales décentralisées un outil d’amélioration des rapports avec les citoyens ; de promouvoir la participation active des citoyens dans la conception et l’élaboration des politiques publiques en matière de santé ou de promouvoir l’accès des citoyens aux informations sanitaires de base au niveau local, entre autres. « Susciter une meilleure collaboration entre l’Etat et les autres acteurs de la chaîne de décentralisation ; inciter les initiatives des leaders communautaires et associatifs à la décentralisation dans l’optique de faire d’eux des maillons indispensables de la mise en œuvre de la décentralisation ; susciter la création d’une plateforme numérique nationale qui agrège toutes les données sur la décentralisation afin de réduire l’opacité de certains exécutifs communaux dans le but de promouvoir l’accès à l’information en matière de santé au niveau local » sont les perspectives attachées au rendu du rapport. Dans la salle au moment du rendu du rapport d’étude, il y avait aussi bien les élus locaux à l’exemple du maire d’Eséka, de Penja ou d’Akom 2. A la manette, le Dr Aristide Mono a donné l’exposé du rapport, Rodrigue Tongue était chargé de la modération et Paul Joël Kamtchang, le Secrétaire exécutif d’Adisi-Cameroun veillait aux grains. Il convient de rappeler que cette initiative est en droite ligne avec la loi 2019/024 portant code général des collectivités territoriales décentralisées du 24 décembre 2019. La santé publique fait désormais partie du champ de compétence des élus locaux.

Source: www.camerounweb.com