Un donneur de sang
De nombreux problèmes survenus dans les Centres de formations hospitalières ces derniers temps sont la preuve que des personnes dont la moralité est douteuse fabriquent des poches de sang qui s’avèrent être contaminées. Il y a peu de temps encore, un enfant en a fait les frais. Celui-ci aurait subi une transfusion de sang contaminé à la Fondation Chantal Biya à Yaoundé, injustement imputé à l’hôpital Central de Yaoundé.
Faisant suite cela, André Mama Fouda, Ministre de la Santé publique, a décidé de concevoir une carte nationale de donneurs de sang, révèle L’Épervier du lundi 13 juin 2016. Cette pièce aura pour rôle de faire face aux trafics sur la vente de sang.
Le document, présenté mercredi dernier au public, définit plusieurs paramètres à suivre dans le processus de la transfusion sanguine. En effet, indique le journal, il vise non seulement à identifier le donneur mas également à le valoriser. Dans la même veine, André Mama Fouda souhaite rendre fluide les relations entre le programme national de transfusion sanguine et les donneurs de sang, mais aussi les bénéficiaires et le suivi médical des volontaires, lit-on dans les colonnes du journal.
Les principales villes concernées pour l’instant sont Douala et Yaoundé. Après ces deux villes de forte population, l’extension va s’étendre sur toute l’étendue du territoire. Toutefois, il faut signaler que de nombreux réseaux de commerce de sang existent. Une situation qui semble plus qu’embarrasser les plus hautes sphères du ministère de la Santé publique.
Néanmoins, à travers la mise sur pied de cette carte nationale pour le donneur de sang, Mama Fouda entend assainir un milieu dont les pratiques ont de quoi «glacer le sang».
