CAN 2021 : Valère Bessala contre l’obligation vaccinale

Pour lui, les camerounais doivent écouter qu’une seule voix, celle de Paul Biya

Tue, 21 Dec 2021 Source: Le Messager

Pour cet administrateur civil, les camerounais doivent écouter qu’une seule voix, celle du président de la République, qui note que la vaccination n’est pas obligatoire.

Dans l’émission Club d’Elites d’hier dimanche 19 décembre 2021, sur Vision A, une télévision privée émettant depuis Yaoundé au Cameroun, le Dr Patrice Etoundi en service au ministère de la Santé publique rassure sur les aspects sanitaires de la Coupe d’Afrique des nations qui débute en janvier 2021 au pays des Lions Indomptables.

« Il faut te dire, tes clubs européens se posent tes mauvaises questions, ils devraient plutôt s’interroger si te Cameroun est capable de fournir une prise en charge immédiate à leurs joueurs en cas de blessure. Ce qui est évidemment possible. Faut-il rappeler que te Cameroun a déjà fait ses preuves en devenant te premier pays à organiser une compétition avec du public ? Nous avons déjà montré ta capacité du Cameroun à te faire que ce soit pour te Chan ou pour l’Afrobasket », a-t-il indiqué.

Au passage, il donne des garanties que les camerounais se rendront en masse dans les stades lors de cette grande compétition continentale.

« Nous pouvons garantir une présence à 100% des populations dans tes stades. Mais pour ça il faudra respecter certaines règles et protocoles, il faut rester disciplinés », a-t-il ajouté.

Une idée rejetée par Valère Bessala, lui aussi présent sur le plateau de l’émission.

« Le docteur Etoundi qui dit qu’il va nous faire vacciner ici sait qu’il est écrit sur ces vaccins que te fabriquant n’est pas responsable des effets secondaires. Ce qui veut dire que celui qui a un problème dû à ces vaccins ne peut même pas porter plainte le contre le fabriquant. A mon avis, tes Camerounais ne doivent écouter qu’une seule voix, cette du président de ta République et il t’a dit, ta vaccination n’est pas obligatoire », a commenté Valère Bessala.

Source: Le Messager