• Les chiffres à la date du 14 février font état de 1 242 cas
• Il y a déjà 35 décès enregistrés
• Les régions du Sud-Ouest et du Littoral sont en tête en nombre de cas et de décès
Détecté pour la première fois en janvier dernier dans les régions du Sud-Ouest et du Littoral, le Choléra s’est propagé à trois autres régions du pays. En effet, la maladie résulte de l’absorption d’eau ou d’aliments contaminés. Les cas de cette épidémie sont fréquents dans le pays. Le Choléra est une maladie diarrhéique épidémique, strictement humaine. Il est essentiellement dû à des bactéries.
Les chiffres à la date du 14 février font état de 1 242 cas de choléra recensés dont 35 décès, selon le ministère camerounais de la santé.
Les régions du Sud-Ouest et du Littoral sont en tête en nombre de cas et de décès sur les Cinq (05) régions touchées par la maladie.
Selon les autorités sanitaires une campagne de vaccination devrait débuter cette semaine.
Mobilisation générale des autorités sanitaires et appel au respect strict des règles d’hygiène.
Le système de surveillance est mis en alerte et des kits d’eau potable sont mis à la disposition des communautés affectées, indiquent les autorités sanitaires.
Dès le 18 février, des campagnes de vaccination ciblées sont envisagées.
Le ministre de la Santé rappelle le caractère contagieux du choléra et appelle les populations à plus de vigilance et à l’observance des règles d’hygiène telles que le lavage des mains au savon et à l’eau coulante, la cuisson à point des aliments.
Selon des informations contenues dans un communiqué rendu public le 9 février 2022 par le ministre de la Santé publique, la ligne de contamination du choléra en résurgence au Cameroun depuis fin janvier dernier est Manaouda Malachie, Bakassi, Limbe, Bonge, Kribi, Fotokol, Melong, etc. Cette ligne serpente les régions du Sud-Ouest, Littoral, Sud et Extrême-Nord.
L’épidémie de choléra est fréquente au Cameroun.
En novembre dernier, elle avait fait 13 morts à Yaoundé et Ekondo-Titi, ville côtière au nord-ouest de Douala.