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Ils ont prêté serment jeudi, 10 décembre, au cours de l’Assemblée générale de l’Ordre national des Chirurgiens-dentistes du Cameroun tenue à Yaoundé
Des médecins spécialistes, 50 au total, ont prêté serment jeudi, 10 décembre 2015, au siège de l’Ordre national des médecins du Cameroun à Yaoundé, la capitale camerounaise. Il s’agit de la toute première cuvée des chirurgiens-dentistes formés au pays, plus précisément à l’université de Yaoundé I et à l’université des Montagnes.
Arrivés au terme d’une formation de plus de six ans, ils ont promis à la corporation de remplir leurs fonctions dans le respect de l’éthique et de la déontologie. C’était à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Ordre national des Chirurgiens-dentistes du Cameroun (ONCDC) tenue en présence du ministre de la Santé publique (Minsanté), André Mama Fouda et de son homologue de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Jean Claude Mbwentchou.
Jusqu’ici, les spécialistes de la dent se formaient à l’étranger. A ce jour, l’ONCDC compte environ 330 médecins dentistes, soit un spécialiste pour plus de 600 000 habitants sur l’ensemble du territoire. Raisons pour lesquelles, selon le Minsanté, « le gouvernement a intégré et autorisé deux institutions universitaires à former des jeunes chaque année ». L’objectif étant de renforcer les rangs et occuper les espaces du territoire national.
Le Minsanté a par ailleurs exhorté les promus à « bien apprendre le métier ». Vous venez en effet de rejoindre l’Ordre national des chirurgiens-dentistes. C’est pourquoi je demande à vos aînés de bien vous encadrer. Ayez une initiation rigoureuse au respect de l’éthique et de la déontologie de votre noble profession », a ajouté André Mama Fouda.
Pour ce qui est de l’Assemblée général de l’ONCDC qui s’achève demain samedi, la présidente, Dr Chantal Tankoua Sunou, a mis un point d’honneur sur le métier de médecin dentiste. Elle en a profité pour mettre en garde tous ceux des spécialistes qui exercent dans l’illégalité et a invité ceux qui ne sont pas inscrits à l’ordre à s’acquitter de leurs droits.
