Des camerounais de Dallas au secours des hôpitaux publics de Douala

Hôpital Gynéco De Douala Il s’agit pour les donateurs de contribuer au bien-être des citoyens

Tue, 22 Aug 2017 Source: camerpost.com

En service au Etats-Unis, ces Camerounais ont pensé via une association apporter leur appui en matière infrastructurelle aux hôpitaux du Cameroun, parmi lesquels l’hôpital Laquintinie de Douala et l’hôpital général. Des Camerounais de Dallas au secours des hôpitaux publics de Douala

Ils ont décidé d’améliorer le plateau technique des hôpitaux du Cameroun. « Nous avons des lits d’hospitalisation, du matériel d’anesthésie, divers équipements qu’on utilise en salle d’opération et beaucoup de matériel de pédiatrie. Les populations pourront en bénéficier », indique Pr Jean Louis Abale, porte-parole de l’association The Future of Africa Foundation.

Il s’agit pour les donateurs de contribuer au bien-être des citoyens en leur offrant des soins de qualité en quantité. Le matériel offert est d’une valeur de 4 millions de dollars. On apprend également que ces médecins de Dallas ont profité de leur séjour en terre camerounaise pour effectuer huit interventions chirurgicales gratuites à l’hôpital général de Douala.

Une initiative salutaire

Le don offert a lieu dans un contexte où le Cameroun est à la traîne en matière de standards. C’est ce qu’ont affirmé à l’unanimité des partis politiques et des associations réunis à Douala il y a peu sous l’impulsion de l’Ong Un Monde Avenir. Déficit criard des médecins spécialisés tous domaines confondus, absence de formation et de recyclage des médecins tant dans les hôpitaux publics que privés, inexistence des infrastructures adéquats, mauvaises conditions de travail des médecins d’ailleurs en grève, rareté des formations sanitaires dans des coins reculés du pays, délabrement avancé des équipements.

Voilà entre autres les problèmes qui font que le pays de Paul Biya ne répond pas toujours aux standards en matière de qualité d’équipement sanitaire. Ceci résulte du regard citoyen apporté par des partis politiques et des organisations de la société civile.

Source: camerpost.com