Un atelier de formation sur la biosécurité et la bio-sûreté du virus Ebola s’est tenu du 24 au 28 août dernier à Yaoundé. Le thème choisi à cet effet était basé sur la biosécurité et la bio-sûreté contre le virus Ebola.
Une manière pour l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le Laboratoire national vétérinaire (Lanavet), de sensibiliser et de former davantage les participants.
A l’ouverture de l’atelier, le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), Dr Taïga a expliqué que « l’objectif de l’atelier est de donner les outils nécessaires et de renforcer les capacités sur les mesures à appliquer pour limiter et empêcher la propagation du virus Ebola ». Ont pris part à la formation, 16 personnels de santé et de laboratoires issus des pays-membres de l’AIEA et de l’Afrique en général.
Dans les faits, certaines maladies animales peuvent se transmettre à l’homme. Elles sont appelées zoonoses et comprennent, entre autres, la grippe aviaire H5N1/H7N9, la fièvre de la vallée du Rift ou encore la fièvre de Crimée au Congo. D’après une enquête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 75 nouvelles maladies détectées dans la dernière décennie ont été causées par des agents pathogènes.
Ce qui constitue un problème de santé vétérinaire et publique. La maladie à virus Ebola qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest démontre l’effet dévastateur d’une zoonose mortelle. En perspective, l’éclosion de ces maladies pourrait se diversifier.
D’après le ministre Taïga, les personnels ciblés représentent des acteurs-clés du diagnostic et du contrôle des maladies émergentes. Ainsi ont-ils reçu des enseignements théoriques et pratiques sur les mesures de biosécurité et de bio-sûreté requises pour protéger l’environnement lors de la manipulation des cas déclarés d’Ebola.
Tout ceci pour leur permettre de prévenir toute infection et de gérer d’éventuelles épidémies. Le ministre Taïga a souhaité que la formation soit un lieu de partage de connaissances et d’expériences pour permettre aux apprenants de mieux préserver la santé des populations et l’environnement du risque infectieux.