• La chicha est consommée par plusieurs jeunes
•    Elle a les effets nocifs sur la santé
•    L’Etat veut limiter sa consommation
Le ministère de la Santé publique prévoit mener une campagne de communication battante pendant la semaine de la jeunesse et  celle de la journée mondiale de  lutte  sans tabac pour informer la jeunesse sur la nocivité et la toxicité de la chicha. Il est également prévu d'agir sur la limitation de l’importation de l’appareil Chicha, faire interdire  sa consommation dans les espaces publics et clos et de procéder à la fermeture des débits de boissons autour des établissements scolaires.
Selon une récente  étude du ministère de la Santé publique ( Minsante), au Cameroun, près de 46%  de jeunes s’adonnent à cœur joie à la chicha dans les snacks bars et même dans les domiciles. 
Il s'agit d’une pipe à eau permettant de fumer du tabac. Elle est composée de 28% de tabac et 70% de mélasse (sirop  contenant du sucre,  des arômes  tels que la fraise, la pomme ou la noix  de coco), qui lui donne un goût acidulé. 
Pour une séance de Chicha de 45 minutes, "on consomme la nicotine équivalent à celle d’une cigarette et demi, le monoxyde de carbone de 20 cigarettes, le goudron de 26 cigarettes et un volume de fumée de 40 cigarettes", affirme le Minsante. 
  L’élévation du rythme cardiaque  et de la pression artérielle, l’intoxication au monoxyde de carbone, la perte de conscience, la limitation de la fonction pulmonaire, l’altération du larynx le développement des cancers entre  autres, sont les graves dangers qu’encourent les consommateurs de Chicha.