Les populations de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, et plus encore les nouvelles mamans, ne savent plus à quel saint se vouer. A l’origine de leurs inquiétudes, la rupture depuis trois mois dans la région, du vaccin BCG, utilisé dans la prévention de la tuberculose, et administrable au nourrisson dès sa naissance.
Selon le point focal du programme élargi de vaccination au Centre intégré de Dougoï à Maroua aucune solution n’est pour le moment envisagée. «On nous dit d’attendre», a-t-il laconiquement lancé dans un reportage de la radio nationale, la CRTV, diffusé au journal parlé de 13 heures ce mercredi 18 novembre 2015.
Ce n’est pas la première fois que l’on note une rupture de l’approvisionnement de ce vaccin dans les centres de santé au Cameroun. Yaoundé, la capitale, avait connu en juillet 2013 une rupture d’environ un mois. La situation était heureusement très vite revenue à la normale. Les regards sont désormais tournés vers le Ministère de la Santé Publique afin que des solutions soient trouvées dans l’urgence, pour réduire l’exposition des nouveau-nés à la maladie de la tuberculose.