Grippe aviaire: Garder Douala clean

Ville De Douala1 Ville de Douala

Mon, 1 Aug 2016 Source: cameroon-tribune.cm

Le renforcement des mesures de protection contre le virus à l’ordre du jour.

La région du Littoral, où on a enregistré zéro cas de grippe aviaire, doit être un bassin de relance de la filière avicole au Cameroun.

Le vœu a été émis jeudi dernier, 28 juillet 2016 à Douala par Marcel Casimir Ndongo Kounou, chef de la mission de sensibilisation du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales.

Le directeur du Développement des Productions et des Industries animales au Minepia, lors de la réunion d’information et de concertation des acteurs de la filière dans les services du gouverneur à Bonanjo, a rappelé que le pays entre désormais dans l’ère de la bio-surveillance.

Après avoir circonscrit avec succès le virus grippal influenza dans les départements touchés.

Cette bio-surveillance va débuter par le recensement du cheptel. Dans le Littoral, plus grand bassin de consommation avicole selon M. Ndongo Kounou, classée « zone indemne », chaque éleveur aura donc la responsabilité de se rendre dans les services vétérinaires afin d’y acquérir un carnet de surveillance.

Des certificats sanitaires qui permettront, au moment de la vente, d’attester de la bonne santé des poulets du producteur. De plus, pour mener les opérations de recensement et de surveillance sur le terrain, les services vétérinaires de la région ont été dotés de motos qui vont leur permettre de sillonner le Littoral ferme par ferme.

Un corridor de sécurité sera mis en place pour l’acheminement de la volaille d’un département ou d’une région à une autre. Et bien entendu, il faudra être muni des documents attestant de la bonne santé de son cheptel.

Papiers fournis par la délégation du Minepia de la circonscription administrative concernée.

Autres mesures : la limitation de l’accès aux élevages aux personnes non-autorisées, le port d’équipements de protection, etc. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur du Littoral, aura également insisté sur l’absolue nécessité d’arrêter de vendre du poulet dans la nuit, entre 23h et 3h, selon une productrice présente à la réunion.

Il a dans ce sens souligné l’effort du département de la Sanaga-Maritime, qui a mis fin à cette pratique.

Source: cameroon-tribune.cm