Des faux médicaments d’une valeur de 10 millions de francs cfa ont été saisis et brulés lors de l’opération coup de point lancé par le chef de terre de l’arrondissement de Melong.
Des seringues, quantité importantes, des poches d’eau pour la perfusion, et des comprimes de tout genre en nombre important.
Voilà présenté de manière succincte la liste des médicaments de la rue que Dieudonné Mbenda le sous préfet de l’arrondissement de Melong
qu’accompagnaient les éléments des forces de l’ordre, a saisi dans son arrondissement il y a quelques jours.
Pendant la descente musclée qu’il a effectuée au marché de Mélong, lieu où sont vendus ces médicaments lundi dernier, le chef de terre de l’arrondissement de Mélong n’y est pas allé de main morte.
Aidé par les membres de l’Association, pour l’aide sociale et de la lutte contre l’injustice (Aasli), il s’est emparé de ces médicaments nocifs pour la santé avant que les vendeurs ne l’emportent dans leur fuite. Ceux qui tentaient de s’enfuir étaient aussitôt
rattrapés et dépouillés de «ces poisons».
A la fin de cette opération qui a durée quelques heures seulement, Dieudonné Mbenda et les membres de l’association pour l’aide sociale et la lutte contre l’injustice ont saisi une quantité importante de médicaments de la rue estimée à environ 10 millions de francs cfa.
La colère des vendeurs qui estimaient que c’est en menant cette activité qu’ils réussissent à s’occuper de leur famille, n’a pas freiné l’ardeur du sous –préfet, décidé de mettre fin à ce commerce là.
Après avoir mis le stock sous scellés le sous préfet qui invite les habitants de son territoire de commandement à ne plus acheter les médicaments de la rue a procédé à leur destruction quelques minutes plus tard.
Reconnaissant que c’est le coût de la vie qui pousse les populations à se ravitailler à «la pharmacie du poteau», le sous préfet de Melong a invité ces dernières à acheter les médicaments à la pharmacie ou dans les centres de santé communautaires souvent dotés d’importants stocks de médicaments subventionnés par le ministère de la Santé publique.
D’après David Doriant Finka, le président de l’Association pour l’aide sociale et de la lutte contre l’injustice qui a salué cette initiative, la saisine et la destruction des médicaments de la rue entre dans le champ d’action de son association. Puisse que celle-ci milite pour l’équilibre sociale en luttant contre les injustices.
Il a félicité l’action du sous préfet et a émis le vœu de voir cette action se poursuivre. Afin que disparaisse à jamais, le phénomène de
médicaments de la rue.
«Car ces médicaments sont mal conservés. Ils sont exposés sur la pluie et le soleil pendant des mois et deviennent par conséquent nocifs pour la santé», a-t-il affirmé.