Une campagne de sensibilisation et de dépistage gratuite organisée depuis lundi dernier en direction des personnels Minesup.
« Tout le monde sans exception doit se faire dépister ». C’est par cette déclaration que le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, a officiellement ouvert lundi dernier, la campagne de sensibilisation et de dépistage des hépatites virales B et C organisée par le ministère de la Santé publique (Minsanté) au sein de son administration. Au cours de cette cérémonie, il était question de présenter les maladies et la stratégie de sensibilisation des personnels du Minesup.
Les hépatites virales B et C sont des maladies qui se transmettent principalement par le contact avec le sang, le sperme ou autres liquide biologique d’une personne infectée. Elles peuvent se contracter à la naissance, de la mère à l’enfant.
Elles se manifestent entre autres par des états grippaux, des fièvres, une coloration jaunâtre des yeux et la peau (ictère) et des diarrhées, entre autres. Mais d’après le Dr Grâce Alake, gynécologue en service au Minsanté, les symptômes ne sont pas toujours apparents.
« Il est donc capital de procéder à un examen de sang et même à une ponction biopsie du foie, qui évalueront aussi bien le degré d’avancement de la maladie que la nécessité de traitement », a-t-elle déclaré. La campagne de dépistage au Minesup se déroulait de 8h à 15h.
L’échange avec les responsables du Minsanté s’est voulu sobre, empreint de cordialité. L’injonction du ministre Jacques Fame Ndongo avait donc en toile de fond un appel à la conscientisation des uns et des autres, qui pour beaucoup ignorent.
Une fois leurs résultats retirés, les dépistés ont reçu la première dose du vaccin contre l’hépatite virale B. La campagne s’est achevée ce jour.