Le paludisme est une maladie parasitaire potentiellement mortelle transmise par des moustiques. On pensait à l’origine que cette maladie provenait des zones marécageuses, d’où le nom de paludisme dérivé du mot ancien ‘palud’, marais.
En 1880, les scientifiques ont découvert la véritable cause du paludisme, un parasite unicellulaire appelé plasmodium. Ils ont ensuite découvert que le parasite était transmis d’une personne à une autre par les piqûres d’un moustique Anophèle femelle, qui a besoin de sang pour nourrir ses œufs.
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Au Cameroun, d’après Dr Dorothy Achu, secrétaire permanent du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), en 2016, le Cameroun enregistre 4000 décès résultant du paludisme dont 70% constitués d’enfants de moins de cinq ans. D’autre part, la région du Nord, avec un taux de morbidité de 29,3%, est la zone la plus atteinte au Cameroun par le paludisme, tandis que le Nord-Ouest, enregistre le taux de morbidité le plus bas, avec 13,06%.
Quant au taux de couverture en moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda), ce dernier, à en croire le Dr Dorothy Achu, est de 70%, mais avec seulement 56% du taux d’utilisation.
Face à la presse lundi le 17 avril 2018, le Pnlp a, par conséquent, déroulé le programme de la semaine camerounaise du paludisme qui s’achève le 25 avril 2018, jour de célébration de la Journée mondiale du paludisme. L’inauguration de la peinture murale de sensibilisation sur le paludisme, un symposium sur le paludisme, des causeries éducatives dans 30 établissements scolaires (10 par district de santé), des journées portes ouvertes sont entre autres actions prévues.