• Les statistiques sur les personnes infectées par le VIH ont été publiées
• Les nouvelles infections sont nombreuses
• Rien qu'à Douala, plus de 85 000 personnes ont été touchées
D'après des récentes statistiques publiées par les autorités camerounaises, plus de 85 000 personnes sont répertoriées comme vivant avec le sida.
Selon les autorités, les personnes réellement touchées peuvent être plus nombreuses, car la quasi majorité des Camerounais ne veulent pas se faire dépister. La majorité des cas ont été détectés lors des hospitalisations et des consultations prénatales. En d'autres termes, le nombre de personnes infectées peuvent être plus nombreuses.
Malgré des actions mises en œuvre, la situation reste inquiétante pour la tranche des 15-24 ans qui représente plus de 80% de ces 85.000 personnes.
Ces chiffres ont été présentés en marge de la clôture du projet Fast Track Cities mardi par les communes et villes unies du Cameroun et Onusida. Les statistiques concernent sept communes du Mfoundi.
La commune de Yaoundé II enregistre le plus grand nombre de personnes testées positives à la maladie.
Manifestement, la débauche éthylique juvénile rivalise d’adresse avec la débauche sexuelle. Au plus fort de la dépravation des moeurs, les jeunes aiguisent davantage leurs pulsions libidinales.
C’est ainsi que l’on rencontre des jeunes filles âgées de moins de 14 ans enceintes dans les quartiers. Une situation à mettre dans le registre des grossesses non désirées, avec ce que cela comporte comme contaminations des maladies sexuellement transmissibles et le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH).
Dans les coins et recoins des quartiers, on rencontre des jeunes gens bras dessus bras dessous. Il y en a qui flirte avec des personnes ayant l’âge de leurs parents voire grands-parents. Une enquête faite auprès des boutiques établie que les jeunes sont les plus gros clients dans la vente des préservatifs. Ce qui vient une fois encore confirmer que les jeunes Camerounais sont des bêtes du sexe.
Partisanes du moindre effort, elles sont nombreuses des jeunes filles qui se livrent au commerce du sexe. Et les jeunes garçons ne sont pas en reste. C’est ainsi que beaucoup se livrent à des pratiques peu orthodoxes telles que la prostitution et bien d’autres condamnées par le Code pénal camerounais.