C’est ce qui ressort du 9ème congrès de la société camerounaise d’anesthésie et de réanimation qui s’est achevé le 25 mai dernier à Douala.
Le constat est alarmant. 90% des hôpitaux de district manquent de sang de bonne qualité pour sauver des vies. Le triste bilan a été dressé du 24 au 25 mai derniers à Douala au cours du 9ème congrès de la société camerounaise d’anesthésie et de réanimation (SCAR). En ouvrant les travaux par la leçon inaugurale « Cameroun, il faut penser à l’hôpital de district », le Pr Binam a une fois de plus tiré la sonnette d’alarme.
Selon le président du comité scientifique du SCAR, l’urgence de réunir les acteurs du secteur de la santé autour de la manipulation du sang s’impose. Car, en plus de son insuffisance, a-t-il regretté, le sang qui arrive dans les hôpitaux n’est pas toujours de bonne qualité et le personnel soignant est exposé aux risques de contamination.
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Le Dr Jean Paul Sandjong, président du comité d’organisation de la SCAR, pense alors qu’il est urgent non seulement de sensibiliser le personnel de la santé sur ce que c’est que le sang, ses composantes. Mais surtout quel type de malade doit recevoir quels types de dérivés du sang.
Au cours des travaux déclinés sous le thème « Transfusion sanguine, sepsis et troubles métaboliques en réanimation », les participants constitués de médecins anesthésistes, infirmières et techniciens de laboratoire ont reconnu avoir renforcé leurs capacités intellectuelles et opérationnelles.
La réduction des infections en milieu hospitalier qui est une urgence a également été abordée lors de ce congrès. Les travaux ont aussi été ponctués des ateliers pratiques notamment les gestes délégués aux techniciens d’anesthésie, le cas de la rachianesthésie.