Soins hospitaliers: Une concertation nationale en vue

Au Conseil de cabinet, le ministre de la Santé publique en a fait l’annonce jeudi.

Ce serait peu dire que le système de santé du Cameroun a été mis à rude épreuve il y a quelques semaines.

Au rang des griefs à son encontre, l’accueil dans nos hôpitaux, la qualité des soins, la prise en charge des urgences… Le gouvernement a décidé depuis lors de réagir.

Des directives particulières du ministre de la Santé publique (MINSANTE) ont été communiquées aux formations hospitalières où il est notamment question de mettre l’accent sur l’amélioration de l’image qu’offre nos hôpitaux en plaçant en avant, la santé du patient.

La préoccupation est revenue jeudi au cours du Conseil de cabinet du mois de juin présidé par le Premier ministre, Philemon Yang.

Face aux autres membres du gouvernement, André Mama Fouda, le MINSANTE a délivré une communication sur « l’état des lieux et les perspectives d’évolution du système hospitalier ». Occasion de faire le point de la réforme hospitalière en cours dans notre pays.

« Nous sommes dans un processus qui a été l’objet d’une grande concertation en 2005, et au bout de dix ans, nous avons un certain nombre de chantiers qui ont bien évolué et d’autres qui trainent un peu » a-t-il laissé entendre à l’issue des travaux.

André Mama Fouda, qui a souligné que des efforts restent à faire en ce qui concerne notamment la prise en charge des urgences, la formation des personnels, la gouvernance dans les hôpitaux, a annoncé l’ouverture dans quelques jours d’une large concertation sur le secteur qu’il dirige.

Question pour les pouvoirs publics de trouver des solutions aux problèmes qui minent nos formations hospitalières et dont le moindre n’est pas l’obsolescence des textes qui gouvernent certains hôpitaux et dont certains datent de 1968.

Autre communication au cours de ces travaux, celle du ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille.

Le Pr. Marie Thérèse Abena Ondoa s’est appesanti sur le phénomène des mutilations génitales féminines qui a encore cours dans certaines régions du pays.

Enfin, le déroulement des examens de la session 2016, dont certains résultats sont déjà disponibles aura été au centre de la communication des chefs de départements ministériels en charge de ces secteurs.