C’est la substance d’une note d’information du Ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, signé le 12 avril 2016.
La ville de Garoua, Région du Nord, sera bientôt dotée d’un hôpital dit de référence. La convention et l’accord pour le financement de ce projet ont été signés entre le Gouvernement camerounais et l’ambassadeur de la République de Corée au Cameroun, le 23 décembre 2014.
Depuis lors, plusieurs étapes se sont succédées: notamment le lancement de l’appel à la manifestation d’intérêt, la sélection des consultants camerounais et coréens, la validation de l’avant-projet sommaire, entre autres.
Dans une note d’information signée le 12 avril 2016, le Ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, indique que les prochaines étapes concernent l'adjudication du marché de construction et d'équipement dès janvier 2017 et le début des travaux dès mars de la même année.
La mise en service de l'hôpital de référence de Garoua est quant à elle prévue pour mars 2019.
Le projet dont le montant s’élève à 42 milliards 493 millions F est financé à 68% par un prêt d’Eximbank Korea à travers l’Economic development funds (EDCF), et à hauteur de 32% par le Gouvernement camerounais.
La construction de l’hôpital de référence s’étalera sur une durée de 24 mois. Il s’agira d’un bâtiment de deux étages de type hôpital général, d’une capacité d’environ 292 lits (250 lits d’hospitalisation et 42 lits ambulatoires) répartis en spécialités médicales et chirurgicales.
Le projet de construction et d’équipement de l’hôpital de référence de Garoua vise l’amélioration de l’offre de service et de soins de santé des populations des trois régions septentrionales que sont l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord, ainsi que celles des territoires nouvellement rétrocédés au Cameroun par l’accord de Greentree.
Avec pour objectif de favoriser l’émergence des formations sanitaires dans les grandes villes autres que Yaoundé et Douala. Aussi, le projet vise-t-il à rendre plus efficace et plus performant le système de santé dans les trois régions, ainsi qu’à répondre à l’émergence de nouvelles pathologies.