Un plan d'urgence pour réhabiliter les formations sanitaires

Hopital Laquintinie Douala Hopital Lanquintinie, Archives

Thu, 26 Nov 2015 Source: cameroon-info.net

Le plan d’urgence de la santé est en marche. Le programme qui doit s’étendre sur 18 mois, concerne les hôpitaux généraux de Douala et Yaoundé, l’hôpital central de Yaoundé ainsi que le Centre hospitalier et universitaire (CHU).  La nouvelle est contenue dans les colonnes de La Nouvelle Expression (Lne) édition du 26 novembre 2015. Le journal indique que les personnels médicaux des formations sanitaires sus citées pourront exercer des équipements fonctionnels à partir de 2017. Sont concernés, «l’appareil de radio, le scanner, l’échographe, l’imagerie» entre autres, peut-on lire.

Un travail spécifique doit être fait dans chacun des établissements hospitaliers concernés. Des informations Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariat (Carpa), concernant l’hôpital général de Yaoundé, «il s’agira de réhabilité entièrement le laboratoire, de renouveler et développer le plateau technique du laboratoire, et construire une nouvelle banque de sang», écrit Lne.

Concernant l’hôpital Central de Yaoundé, «malgré l’apport du projet de réhabilitation et de relèvement du plateau technique fréquemment en panne, la structure devra faire un examen de conscience, face aux accusations d’arnaques qui lui collent à la peau». C’est-à-dire, les services qui sont conditionnés au paiement des frais qui fluctuent en fonction des services.

«Au fil des ans, le Centre hospitaliers et universitaire de Yaoundé (Chuy) quant à lui, a perdu non seulement sa notoriété, mais également ses patients. Les carences structurelles et matérielles de cette structure est connu de tous. La réhabilitation des plateaux techniques ici est non seulement primordiale et nécessaire pour ce centre de formation universitaire», informe le journal.

Ce plan d’urgence est de l’avis de Lne, «une aubaine pour ce secteur d’activité qui subit une longue agonie tant sur le plan des instruments médicaux que du personnel soignant. Plateaux techniques en panne, grèves perpétuelles, les hôpitaux publics n’ont pas toujours su faire leurs diagnostics et encore moins suivre leurs prescriptions. Le changement de direction au fil des années n’ayant rien changé à la défaillance de ces hôpitaux». Le coût total de l’opération est de 560 millions de Fcfa.

Source: cameroon-info.net