Le test de dépistage du VIH désormais obligatoire au Cameroun Archives. Selon le Ministère de la Santé, seulement 1/3 des 620 000 personnes estimées sont sous antirétroviraux.
Au Cameroun plus de 400 000 personnes testées positives au VIH SIDA, ne sont pas sous traitement antirétroviraux. Les chiffres trouvés au Ministère de la Santé (MINSANTE) révèlent que seulement 1/3 des 620 000 personnes estimées prennent leur traitement. Pourtant celui-ci est gratuit.
Pour les autorités, c’est une situation qui est inquiétante si on s’en tient aux données de personnes vivant avec le SIDA au Cameroun. Des données qui pourront s’alourdir à la fin de l’enquête de l’évaluation de l’impact de cette pandémie auprès des ménages actuellement en cours.
Pour le corps médical la stratégie à adopter pour renverser la tendance doit porter sur la sensibilisation. «Les populations en général et les jeunes en particulier doivent changer de comportement. Les personnes âgées de 15 à 49 ans sont les plus touchées avec un pic entre 35 et 39 ans. Dans ce nouveau mode de vie, il faut éviter de nouvelles infections», déclare Dr Lydie Nyemb spécialiste en santé publique dans les colonnes du quotidien Mutations édition du 14 septembre 2017.
«Lorsqu’une personne est déclarée positive, elle est immédiatement mise sous traitement. Cela lui permet de protéger son environnement. En 2014 les décès liés au VIH sont estimés à 34,158 avec 49% d’hommes», fait savoir le Dr Essomba.
Pour rappel entre janvier et juin 2016, plus de 58 000 nouveaux cas ont été enregistrés. Aussi Dr Léonard Bonono lors de la conférence de presse du 8 septembre dernier a indiqué que le taux de prévalence nationale est de 3,9%.
En 2011 le pourcentage se situait à 4,3% selon l’Enquête démographique de santé. Toutefois outre le problème décrié par le corps médical, celui-ci indique qu’il fait face aussi au refus du dépistage systématique par la population.