Les autorités camerounaises redoutent un risque élevé d’importation d’une fièvre hémorragique ayant fait plusieurs "décès inexpliqués" depuis des semaines dans des villages à la frontière avec la Guinée-Équatoriale dans la région du Sud du Cameroun.
Après le décès inexpliqué, il y a quelques semaines de plusieurs personnes dans certains villages de la Province de Kie-Ntem en Guinée-Equatoriale, les autorités camerounaises ont annoncé le durcissement des conditions d’entrée sur le territoire aux populations à la frontière avec la Guinée-Équatoriale.
L’émergence de fièvres hémorragiques virales est une préoccupation mondiale.
Cela dit, le nom de l’épidémie n’a pour l’instant pas été invoqué.
Les autorités camerounaises qui travaillent déjà en collaboration avec leurs homologues Équato-Guinéennes et l’OMS ont restreint à titre préventif les mouvements des populations à la frontière.
L’objectif est de limiter tout risque d’importation de la maladie, car chaque jour, des milliers de personnes traversent la frontière pour se rendre d’un côté comme de l’autre.
Dans un communiqué publié vendredi, le ministre Camerounais de la Santé Publique, a annoncé des investigations en cours pour rechercher activement ceux des camerounais ayant été en contact avec ces personnes décédées "de manière suspecte" en Guinée-équatoriale.
Selon Manaouda Malachie, les victimes présentaient toutes des symptômes d’une fièvre hémorragique.
"Il n’y a pas de raison de s’alarmer étant entendu que notre dispositif de surveillance et de riposte éventuelle est bien en place et renforcé".