Les faits se sont déroulés loin du Cameroun, comme le confirme le journaliste et lanceur d’alerte Rémy Ngono. Au vu de la scène, on peut avancer sans risque de se tromper que les passagers ont eu de la chance sur ce coup.
Et cela nous rappelle directement le cas du leader du groupe Wagner Evgueni Prigojine. Lui, il n’a pas eu la même chance que les occupants de cet avion-cargo qui vont pouvoir rentrer chez eux tranquillement, auprès de leur famille respective.
Rémy Ngono informe de ce qu’un « avion-cargo de l'armée nigérienne transportant des officiels militaires qui devaient participer à la fête nationale guinéenne a échappé de justesse à un crash suite à une crevaison de deux (02) pneus de son train d’atterrissage ».
Ils ont donc frôlé de peu la catastrophe à l'aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry. C’est un incident qui a provoqué la fermeture temporaire de l’aéroport.
« Une source proche de la Direction générale de l’aéroport de Conakry confie que tout devrait rentrer dans l’ordre dans quelques heures. Le vol de Ethiopian Airlines va commencer les enregistrements dans les prochaines heures. Le vol Emirates aurait déjà quitté Dubaï pour Conakry », apprend-on.
Dans la même journée, Rémy Ngono a montré sa capacité à ne jamais manquer de sujets sur la gestion politique en Afrique et la coopération avec les puissances mondiales.
Il écrit que « les États-Unis sont contre les militaires au pouvoir. Lors de sa tournée africaine qui se termine en Angola, le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, n'a pas manqué d'exprimer son inquiétude face à la montée des régimes militaires dans plusieurs pays africains ».
M. Austin a « ouvertement critiqué les militaires qui, selon lui, ont "renversé la volonté du peuple" à travers des coups d'État. Austin a souligné l'importance des armées dirigées par des civils pour la sécurité et la démocratie ».
L’autorité américaine a dit exactement : « Quand les généraux renversent la volonté du peuple et mettent leurs propres ambitions au-dessus de l'État de droit, la situation sécuritaire se dégrade, et la démocratie meurt… L'Afrique a besoin d'armées au service de ses citoyens, pas l'inverse ».