Candidature de Biya: le RDCP fait le ménage dans le Mfoundi

Le département siège des institutions appelle à la candidature de Paul Biya à la prochaine présidentielle. Une réponse aux détracteurs et aux brebis galeuses qui infestent les rangs du parti du flambeau ardent.

La scène : l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé, un site chargé de symbole. Les acteurs : l’élite politico-administrative du département du Mfoundi (ministres, directeurs généraux, hauts cadres de l’administration, autorités administratives et traditionnelles, etc.), parmi les plus en vue et les plus respectés. L’intrique principale : l’élection présidentielle à venir. Acte I : l’appel des militants et sympathisants du RDPC à la candidature de Paul Biya.

Sur cette scène de spectacle où s’exprime le soutien inconditionnel des fils et filles du Mfoundi à l’homme du Renouveau et à sa politique, il y a une arrière scène où des acteurs de l’ombre jouent des coudes au gré des joutes électorales qui ont débuté trop tôt. Des adversaires politiques ou des militants de base présentés comme des frustrés ou des progressistes auraient voulu brouiller le rythme de la belle symphonie qui veut que les membres du parti du flambeau, militants de base, cadres du comité central et du bureau politique, fassent chorus derrière leur président national.

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La fin de l’année 2017 a marqué le début des coups bas et des intrigues au goût aigre dans le Mfoundi. Au mois de décembre 2017, des acteurs non identifiés ont publié dans les réseaux sociaux et déposé auprès de certaines représentations diplomatiques, un faux appel à la non candidature de Paul Biya, président national du RDPC à la prochaine présidentielle, obligeant le secrétaire général du comité central Jean Nkuete à publier un communiqué.

Dans cette sortie, Jean Nkuete « confirme à l’opinion nationale et internationale qu’il s’agit bien d’un faux document qui participe de la vaste et grossière entreprise de désinformation, d’intoxication et de manipulation orchestrée pour saper le moral de nos compatriotes devant leur ferme soutien au président de la République dans les combats qu’il mène sans répit et victorieusement en vue de la paix, de l’unité nationale, de l’émergence de notre pays et de l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes. »

Retour d’ascenseur

Sur le terrain, la mobilisation des jeunes derrière le chef de l’Etat vient minorer l’impact de l’attaque sournoise contre le parti. Le 13 février 2018, les jeunes du Mfoundi, regroupés au sein du Mouvement des Amis de Paul Biya, organisent un méga meeting de soutien au président de la République au palais des congrès de Yaoundé en présence du ministre, secrétaire général de la présidence de la République, représentant personnel du chef de l’Etat. Ils ont fait le plein de la salle des 1500 places du palais de congrès ; étudiants, jeunes du secteur informel, jeunes militants de partis politiques, membres de la société civile. Puis vint l’appel : « La jeunesse camerounaise toute entière attend avec impatience votre candidature pour l’élection présidentielle de 2018 ».

Un retour d’ascenseur des jeunes au président qui œuvre pour leur plein épanouissement. Ils ont magnifié les qualités de cet homme qui lutte contre l’insécurité et les attaques extérieures et qui permet de célébrer la bravoure de nos forces de défense et de sécurité. Ils ont parlé, comme pour rappeler à la mémoire collective, le Plan triennal Spécial Jeunes en cours, du don de 500 000 ordinateurs portables en faveur des étudiants.

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Une réponse à la hauteur de l’attaque subie appelant à la non candidature de Paul Biya. On peut dire alors que les jeunes du Mfoundi ont bien compris le communiqué du secrétaire général du comité central qui invitait les militants et militantes du RDPC et tous les Camerounais de bonne volonté, « à ne pas se laisser démoraliser par des manœuvres de déstabilisation qui se feront malheureusement d’autant violentes que leurs auteurs sont manifestement en perte de vitesse ».

Le samedi 02 juin 2018, le Mfoundi s’est mobilisé une fois de plus pour réitérer son soutien, qui n’a jamais fait défaut au président Biya. Et la motion de soutien qui le présente comme « l’homme de la situation » est venu effacer tous les doutes qui pèseraient sur le plébiscite par les fils du Mfoundi de la candidature de l’homme du 06 novembre 1982.

Que des personnes, militants de base du RDPC ou pas, invitent à la non candidature participe des batailles électoralistes qui ne font que commencer et qui mettent très souvent en scène des personnages démissionnant d’un parti A pour revêtir publiquement le pagne d’un parti B. Ce sont soit de réels transhumants politiques, soit des comédiens d’un jour.