Christopher Fomunyoh fait peur au RDPC

Le Directeur NDI, Christopher Fomunyoh L’homme politique Camerounais n’a pas pu s’exprimer ce mercredi 30 Aout à Yaoundé face à la presse

Thu, 31 Aug 2017 Source: lebledparle.com

La 9 é édition du « café politique » initialement prévue le Mercredi 30 aout 2017 à 12h à Yaoundé, a brusquement été interdite la veille par le sous préfet de l’arrondissement de Yaoundé 1er Pour motif de « menace de trouble à l’ordre public ». Organisée par le Club Pro (Club des journalistes Politique du Cameroun), le café politique est en réalité « une plateforme d’échange sur l’actualité socio-politique et économique du Cameroun, avec une personnalité dans un esprit républicain. »

En s’en tenant au communiqué produit par le président du club des journalistes politiques du Cameroun, les journalistes devaient recevoir Christopher Fomunyoh, Directeur Afrique du National Democratic Institute for International Affairs (NDI) aux Etats-Unis. Les échanges devaient entre autres porter sur la situation des régions Nord-Ouest et Sud Ouest du Cameroun, la lutte contre Boko Haram, les prochaines élections, la CAN 2019, et les relations Cameroun-FMI.

Serait-ce l’invité Christopher Fomunyoh qui dérange ?

En effet, les organisateurs du Café politique « s’étonnent» de l’interdiction de l’édition 9, qui vient pourtant à la suite d’autres éditions qui selon le communiqué, se sont toujours passées « sans le moindre incident » Marquées par la présence d’invités comme Ni John Fru Ndi (Chairman du SFD), Maurice Kamto (MRC) Bernard Njonga (CRAC) et les Ambassadeurs en poste (Algérie Canada Suisse)

Connu pour ses prises de position constantes sur les questions de démocratie et de mal-gouvernance des pays d’Afrique -le Cameroun en particulier, Christopher Fomunyoh est Directeur Afrique du National Democratic Institute for International Affairs (NDI) aux Etats-Unis. Il est également le créateur d’une fondation portant son nom qui intervient dans les domaines de la démocratie et du social au Cameroun.

Le club Pro considère l’interdiction du sous-préfet comme « une entrave à la pratique du journalisme et au droit public à l’information. »

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