Accusé ces dernières années d’être de collusion avec le pouvoir de Yaoundé, le mutisme du chairman du Sdf, après la démission de plusieurs parlementaires de son parti, suscite bien de curiosités. Alors que d’autres démissions de députés et de sénateurs appartenant à son mouvement sont attendues dans la perspective du 1er octobre prochain. Le silence de Ni John Fru Ndi inquiète, y compris dans ses rangs.
A ce jour, cinq députés du Social Democratic Front (Sdf) ont démissionné de l’assemblée nationale.
Il s’agit de Joseph Wirba député Sdf du Bui, Joseph Mbah Ndam de la Momo, Ndong Larry Hills de la Menchum, Joseph Banadzem de Kumbo et Bernard Forju du Lebialem.
Avant cette vague de démissions, le vice-président du premier parti de l’opposition camerounaise, l’honorable Joshua Osih avait dans un communiqué d’une page, condamné vivement le président Paul Biya, qu’il accuse formellement d’être à l’origine de la dégénération de cette crise.
Bien que chairman du Social Democratic Front, NI John Fru Ndi n’a pas jusqu’aujourd’hui dit le traître mot. Sinon, pourquoi le natif de Santa n’a-t-il pas encore pris la parole ? Plusieurs observateurs s’interrogent.
Ces dernières années, le charismatique chairman du Sdf est accusé d’être de collusion avec le régime de Paul Biya. Quelques-uns avaient d’ailleurs peu goûté il y a environ 09 ans, le mariage de sa fille avec un des fils, du président du groupe parlementaire du RDPC à l’assemblée nationale, le riche homme d’affaires l’honorable Ndongo Essomba.