Assis derrière son laptop, ce cadre du Manidem a l’air bien affairé. Il trouve quand même du temps pour le reporter, en cette matinée pluvieuse de mi-août. Moïse Dibango, membre du Bureau politique de cette formation, ne quittera pas complètement son écran, toutefois.
Au siège national du parti, sis au quartier Bondibong, arrondissement de Douala 1er, l’activité semble constante. Elle est au moins variée : « Le siège centralise l’activité nationale », explique M. Dibango. En d’autres termes, il abrite, à intervalles réguliers, des réunions au sommet : rencontres hebdomadaires du Bureau politique tous les mardis, réunions du Secrétariat national tous les mercredis (compte rendu des activités spécialisées au menu).
Le siège, pourvu d’une connexion Internet, accueille aussi de sessions de formation, conduites sous la houlette du Secrétariat national à la formation, ajoute notre interlocuteur. Lequel ajoute qu’une place y est aussi faite pour une cellule de veille, « qui travaille tous les jours », planchant sur l’actualité politique, économique et sociale « au Cameroun et à l’international ».
La gestion quotidienne des autres démembrements du parti s’effectue aussi à partir du siège : il est question de prendre connaissance des problèmes éventuels, de les analyser et de réfléchir aux solutions.
Sur un coin de table, une pile de journaux locaux est visible. Moïse Dibango explique qu’ils sont là pour l’information des cadres du parti, mais également à la disposition du grand public.
Le public peut aussi s’inviter dans les installations du Cpp (Cameroon People’s Party), sis à Bali. Selon Etienne Mbama Alega, secrétaire général adjoint en charge de la mobilisation, le siège du parti abrite des rencontres avec des groupes sociaux.
Mais pas seulement. La formation des militants, la préparation d’activités d’envergure nationale (comme le défilé du 20 Mai) ou la rencontre des divers organes directeurs du parti ont également pour site le siège du parti. « C’est aussi l’endroit où se gèrent les différents conflits et se prennent les décisions ayant un impact sur la vie du parti », ajoute Etienne Mbama.