En attendant le début des échéances, petit rappel des dispositions encadrant chacune d’elles.
Le Cameroun doit en principe abriter quatre élections au cours de cette année. Il s’agit des sénatoriales, législatives, municipales et présidentielle. Si l’élection constitue le mode de légitimation du pouvoir, le mode du scrutin adopté est loin d’être consensuel.
Selon l’article 116 de la loi portant code électoral, le président de la République est élu pour un mandat de 7 ans au suffrage universel direct égal et secret. Il est rééligible. L’élection a lieu au scrutin uninominal majoritaire à un tour, 20 jours au moins et 50 jours au plus avant l’expiration des pouvoirs du président de la République en exercice.
Les députés à l’assemblée nationale sont élus au suffrage universel direct et secret pour un mandat de 5 ans. Ils sont rééligibles. L’élection a lieu au scrutin mixte à un tour comportant un système majoritaire, un système de représentation proportionnelle. Toutefois, dans les circonscriptions où il n’y a qu’un seul siège à pourvoir, l’élection se fait au scrutin uninominal à un tour.
Les sénateurs sont élus pour cinq ans au suffrage universel indirect. Chaque région est représentée au sénat par 10 sénateurs dont 7 élus sur la base régionale et trois nommés par le président de la République. Le scrutin est mixte à un tour comportant un système majoritaire et un système de représentation proportionnelle.
Enfin, les conseillers municipaux sont élus pour 5 ans au suffrage universel direct et secret. Ils sont rééligibles. L’élection a lieu au scrutin de liste sans vote préférentiel, ni panachage. L’organisation de toutes ces élections est régie par la loi du 19 avril 2012 portant code électoral, modifiée et complétée par la loi du 21 décembre 2012. Les candidats à ces différentes élections n’ont qu’à bien se tenir…