Elections 2018: Cabral Libii tend à la main à ses détracteurs

Afin de mettre un terme au régime actuel de Yaoundé, Cabral Libii souhaite avoir pour son compte 11 millions d’électeurs. Présenté dans certains milieux comme le candidat de la jeunesse, le jeune juriste autrefois chroniqueur et consultant dans plusieurs médias n’a cessé de crever l’écran de par sa simplicité.

Il essaie de rassembler toutes les énergies jeunes, et de ressembler à cette couche qui a tourné le dos à la politique prétextant que les dés étaient pipés d’avance. Sa méthode de ralliement est le porte-à-porte. Sous le soleil comme dans la boue, Cabral Libii Li Ngué arpente les artères de son pays pour convaincre ses semblables à s’inscrire massivement sur les listes électorales car pour lui c’est la seule façon d’opérer le changement. On le voit tantôt à bord d’une pirogue pour rallier l’autre rive du fleuve, investir les lieux de rassemblement pour passer le message.

Petit à petit celui qui a été investi par Univers comme candidat à la présidentielle « Les ministres, directeurs de l’administration centrale, directeurs des entreprises publiques et les cadres seront des personnes de la génération des oubliés d’aujourd’hui ». Pour le promoteur de 11 millions d’inscrits devenus 11 millions de citoyens, il faut des primaires pour désigner le cas échéant un candidat de l’opposition.

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Cependant « si ce sont des arrangements de chefs et de patrons dans les hôtels, dans les maisons cossues je ne suis pas là ! » Ajoute t-il. Durant ses descentes sur le terrain, le candidat Cabral dit embrasser « le problème du jeune footballeur, du jeune musicien, du jeune acteur de la culture. On réfléchit comment créer un fonds d’affectation pour le sport comme on l’a fait pour la culture. C’est cela qui nous préoccupe ».

Faisant l’objet de toute sorte de dénigrement dans les réseaux sociaux, Cabral Libii dans une publication sur sa page Facebook apprend que « des compatriotes, pour certains mes congénères, qui ont consacré les 11 derniers mois à me calomnier, dénigrer et me faire insulter, prennent attache avec certains de mes compagnons de lutte pour l’apaisement ». » Mieux, il « découvre même que la plume si railleuse et condescendante de certains extrémistes, devient subitement lénifiante à mon endroit (même si entre temps ils ont créé de faux profils pour continuer en anonymes la bassesse) ... ».

Pour lui, cela est la « conséquence de l'effet boomerang ou prise de conscience sincère de l'inconséquence? » et d’ajouter qu’il n’a « jamais douté de ce qu'à un moment, l’ » intérêt supérieur" d'alternance reprendrait ses droits... ». L’universitaire invite à la mobilisation de ses partisans pour la constitution des listes avant le 15 mai 2018 devant compétir pour les législatives et les municipales.