Elections 2018: des militants de Bello Bouba rejoignent Issa Tchiroma

Leministre Dela Communication, Issa Tchiroma Bakary Ils ont démissionné le 16 mars 2018

Mon, 19 Mar 2018 Source: cameroon-info.net

Ils ont notifié leur démission aux responsables de leur ancien parti par voie d’huissier le 16 mars 2018.

C’est dans une correspondance adressée au président de section de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP) de Garoua II-Ouest, que 158 militants ont décidé de claquer la porte au parti de Maigari Bello Bouba. Le procès-verbal y afférant a été dressé par voie d’huissier et la lettre de démission collective déposé le 14 mars dernier, peut-on lire dans le trihebdomadaire L’œil du Sahel du lundi 19 mars 2018.

« Il ne faut pas y voir une action anodine dans ces démissions. Depuis la dernière visite du ministre Issa Tchiroma à Garoua, beaucoup de choses se passent sur le terrain. Il y a déjà de nombreux militants mécontents qui suivent le maire de Pitoa dans sa démarche. Il faut aussi y voir la main de Yérima Dewa qui contrôlait une bonne partie de la base dans la Bénoué. Ces mouvements ne sont pas à minimiser, il faut les prendre au sérieux, mine de rien cela porte un coup sur l’image du parti et dans le fief de Bello Bouba », commente un cadre de l’UNDP.

En effet, en plus de démissionner, ces ex-militants de l’UNDP ont décidé de rejoindre le Front National pour le Salut du Cameroun (FNSC), le parti d’Issa Tchiroma indique le trihebdomadaire. « …Dorénavant, en raison des convenances et dans le souci de ne pas trahir la cause du parti et de faillir ainsi à ms engagements, je vous présente ma démission qui court à compter de la date de signature en marge. Je vous informe également de l’adhésions de mes sympathisants et moi au FNSC », peut-on lire dans la correspondance adressée au président de la section UNDP de Garoua II-Ouest.

Côté UNDP, aucun commentaire officiel n’a été fait au sujet de ces départs. Toutefois, « cela relève de la manipulation et de l’agitation pure et simple. Un parti ne s’évalue pas avec des listes des démissionnaires. C’est sur la base des résultats électoraux qu’on évalue une formation politique », commente un cadre de l’UNDP.

Source: cameroon-info.net