Des militants du RDPC lors d'un meeting
Près de quatre mois après l’installation des plénipotentiaires du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) de la Région de l’Est, les responsables du Comité central nommés à l’échelle régionale et départementale résidant hors de leurs bases n’ont toujours pas de siège, révèle le quotidien Le Messager du lundi 10 octobre 2016.
Pourtant, les militants RDPC de cette partie du pays se réjouissaient du fait que la proximité avec la base allait permettre de suivre de près les activités du parti. «On pensait qu’ils allaient avoir des bureaux sur place et des secrétaires permanents auprès desquels on pouvait venir déposer nos correspondances et nos requêtes», déplore un militant.
En effet, lors de l’installation du délégué régional permanent du Comité central et des chefs de délégations départementales en juin dernier, le Secrétaire Général du RDPC, Jean Kuété, indiquait que «ces démembrements du comité central doivent veiller à garder le contact avec la base et rester accessibles», peut-on lire dans le journal.
Il faut par ailleurs souligner que depuis l’installation de ces responsables dans le Département du Lom et Djerem, ceux-ci restent invisibles et séjournent pour la plupart à Yaoundé et Douala, indique le journal. Une situation que déplorent nombre de militants, perplexes. «Le fait de dire que ces délégations permanentes sont désormais chargées de coordonner les activités du parti signifie aussi que les activités du parti doivent se dérouler sous leurs autorités. Pour le moment, où sont-ils ? Faut-il aller les retrouver à Yaoundé ou Douala ?», s’interroge un militant.
De l’avis d’un responsable du RDPC, il est nécessaire qu’une réflexion soit faite par ceux qui ont été nommés dans le sens de trouver des sites pour construire des sièges, à défaut de louer des locaux, pour que ces délégations permanentes soient vraiment visibles et opérationnelles.
