L’initiateur du mouvement 11 millions d’inscrits sur les listes électorales explique qu’en tant que fonctionnaire qui passe ses journées à ne rien faire, il n’a pas besoin d’une autorisation pour sortir et mener ses activités politiques.
Invité de l’émission «Le Talk» sur Africa 24 cette semaine, Cabral Libii fait savoir qu’il se tourne les pouces à l’Université de Yaoundé II-Soa où il est enseignant de droit. Cette liberté lui permet de mener ses activités politiques.
«L’État ne m’autorise pas à sortir, parce que je ne demande pas d’autorisation de sortie. Et pour une raison simple: Je ne fou pas grand-chose au quotidien. Je suis salarié de l’État, et je peux vous dire qu’il m’est arrivé de faire un mois, deux mois, voire plus, sans que je ne reçoive la moindre instruction de la part de mon patron hiérarchique», dit-il.
Selon lui, ils sont nombreux ces fonctionnaires qui sont payés à ne rien faire. C’est la raison pour laquelle, «dans notre projet de société, nous allons proposer une fonction publique de performance avec des indicateur de rendements». «Si pour mes convictions et pour mon engagement, l’État décide de me priver de ces 200.000 FCFA, j’accepterais volontiers», argue Cabral Libii.
L’intégralité de son interview dans la vidéo ci-dessous: